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Publié le 27/09/2012
Des anciens villages en Chine pourraient perdre leur âme

Ces dernières années, la Chine commence à vouloir protéger ses patrimoines culturels immatériels. Les villages anciens, en tant qu'une partie importante des ressources culturelles traditionnelles, attirent une grande attention. Toutefois, dans le cadre de l'intégration des zones urbaines et rurales, des villages anciens sont touchés de plein fouet par les cultures urbaine, externe et dominante. L'intégrité et les éléments culturels de ces villages doivent faire face à des défis sans précédent.

Selon une enquête menée par le ministère du Logement et du développement urbain et rural en chine et notamment le Bureau d'architecture rurale de recherche à l'université Tsinghua, en 2005, on comptait en Chine environ 5 000 villages anciens caractérisés par leur culture agricole et représentée par les maisons folkloriques et des patrimoines culturels immatériels. En 2012, ce nombre ne dépasse pas les 3 000.

Actuellement en Chine, quand on parle de la protection de villages anciens, on se réfère encore à celle des patrimoines culturels tels que les sites pittoresques et architecturaux. Cependant, il faut admettre qu'un vieux village est une entité intégrée avec son apparence, son noyau interne et son âme. Une combinaison indissociable des patrimoines corporels et incorporels, qui sont en fonction l'un avec l'autre. Si nous ne protégeons que la partie matérielle et ignorons le côté spirituel, alors nous laisses places à de spécimens sans âmes. La valeur des patrimoines culturels immatériels de ces villages anciens doit alors être pleinement reconnue.

Ces lieux représentent des patrimoines immatériels d'une manière intégrée, systématique, complète, pratique, écologique et vive. Selon Feng Jicai, directeur du Comité d'experts pour la protection des patrimoines culturels immatériels, la racine la plus profonde de la Chine se trouve dans les villages. Les lumières, la diversité, l'originalité et la créativité de la culture chinoise sont aussi là-bas.

Malheureusement, beaucoup de patrimoines immatériels sont en voie de disparition. Par exemple, dans des villages anciens de minorités des régions éloignées, il n'y a pas de langue écrite. La sagesse collective était donc perpétuée par la culture orale, dont aucun écrit ne peut être trouvé aujourd'hui. De plus, les jeunes, héritiers de cultures folkloriques, quittent leurs villages pour aller travailler dans les grandes villes, menaçant ces cultures d'extinction. Aujourd'hui, les épopées de ces villages des régions éloignées ne sont plus héritées et chantées par des jeunes locaux, mais par des exploiteurs touristiques. Il est difficile pour ces gens-là, qui ne comprennent pas profondément les cultures, de mettre en valeur leur essence et le noyau. De ce fait, ces cultures folkloriques, qui ont pris corps pendant des centaines ou des milliers d'années, risquent de s'etteindre.

 

Source: le Quotidien du Peuple en ligne



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