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Publié le 14/05/2011
Profil des sept hauts dirigeants du Parti

(Publié le 13 octobre 1997)

Jiang Zemin

Jiang Zemin a été réélu secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC) lors de la première session plénière du XVe Comité central du PCC.

Sa réélection comme chef du plus important parti au pouvoir au monde, avec ses 58 millions de membres, est considérée comme un signe de la confiance dont il jouit auprès du peuple chinois.

Ces huit dernières années, alors que Jiang a occupé les fonctions de chef suprême du Parti, la Chine a connu une période présentant «la situation politique la plus stable, la puissance nationale la plus forte, les activités diplomatiques les plus intenses et l'amélioration la plus remarquable du niveau de vie de la population», a déclaré un analyste local.

La presse étrangère a commenté le prestige de la troisième génération de direction du PCC comme le type de prestige auquel on doit s'attendre d'un pays qui a enregistré une croissance à deux chiffres depuis plus d'une décennie.

Jiang assume le poste de secrétaire général du Parti depuis juin 1989, alors que la Chine affrontait de grandes difficultés aux plans politique, économique et diplomatique.

En seulement deux ans, Jiang a été capable d'apporter de gros changements dans la situation. Le produit national brut a augmenté de manière continue à un taux annuel moyen de 12,1%, croissance la plus rapide au monde.

Jiang a été élu président de la République populaire de Chine en mars 1993 et a rempli un autre mandat comme président de la Commission militaire centrale. Son statut de noyau de la direction est redevable à ses réalisations exceptionnelles, à ses capacités et à son style de travail inlassable et terre à terre.

Né le 17 août 1926, dans une famille d'intellectuels de Yangzhou, ville culturelle célèbre de la province orientale du Jiangsu, Jiang a reçu son éducation supérieure à la prestigieuse université Jiaotong de Shanghai. Son domaine de spécialisation était l'ingénierie électrique.

Son grand-père et son père étaient tous les deux des chercheurs locaux renommés.

Au cours de ses années de collège, Jiang a participé aux mouvements étudiants dirigés par le PCC et a joint les rangs du Parti communiste chinois en 1946.

Après la fondation de la Chine nouvelle, Jiang a travaillé comme ingénieur associé, chef adjoint d'une usine et chef de section d'une entreprise. En 1955, il s'est rendu en Union Soviétique et a travaillé à l'Usine automobile Staline comme apprenti pendant un an. Après son retour au pays, il a travaillé comme chef adjoint de division, ingénieur en chef adjoint en électricité, directeur d'une succursale, ainsi que directeur adjoint, chef de l'usine et d'instituts de recherche à Changchun, Shanghai et Wuhan.

Pendant les années qui suivirent, Jiang a travaillé comme directeur adjoint, puis comme directeur du service des affaires étrangères du ministère n°l de l'Industrie de construction de la machinerie. Il maîtrise l'anglais, le russe et le roumain, et connaît un peu le japonais et le français.

Avant de devenir maire de Shanghai en 1985, Jiang a occupé le poste de ministre de l'Industrie électronique.

Ses expériences professionnelles uniques lui ont permis d'observer et de résoudre des problèmes à partir des perspectives des relations profondes entre la Chine et le monde.

Jiang a été le premier planificateur de Shenzhen, première zone économique spéciale de la Chine (ZES). En 1979, lorsque feu le dirigeant chinois Deng Xiaoping proposa d'édifier des ZES en Chine, Jiang a été le premier à le faire concrètement à Shenzhen, au nom du gouvernement central. Il était alors directeur adjoint et secrétaire général de l'Administration nationale d'import-export et de l'Administration nationale de l'investissement étranger. Face à la nouveauté, Jiang a proposé des idées directrices qui eurent une grande portée dans l'édification de Shenzhen au cours des années suivantes. «Tous les ouvrages de construction dans la ZES doivent être conçus dans une perspective à long terme et en accord avec les normes internationales». Le développement de Shenzhen au cours des dix dernières années et plus a prouvé la justesse de ces idées.

Peu après sa nomination à la mairie de Shanghai en 1985, Jiang a planifié une série d'ouvrages d'infrastructures clés utilisant des capitaux étrangers. La ville a levé 3,2 milliards de dollars US auprès du marché international des capitaux, desquels 1,4 milliard de dollars US ont servi à des ouvrages clés tels que le métro de la ville, le pont Nanpu, le traitement de la pollution de l'eau, l'agrandissement de l'aéroport et un système de standards téléphoniques à contrôle programmé. La population était étonnée des profonds changements qui avaient lieu à Shanghai.

Jiang a été élu membre du XIIe Comité central du PCC en septembre 1982. En novembre 1987, Jiang a été élu membre du Bureau politique lors de la première session plénière du XIIIe Comité central du PCC. Il a été élu membre du Comité permanent du Bureau politique en juin 1989, lors de la 4e session plénière du XIIIe Comité central et secrétaire général du Comité central du PCC. Cinq mois plus tard, il a été élu président de la Commission militaire centrale du PCC, lors de la 5e session plénière du XIIIe Comité central. Lors de la 3e session de la VIP Assemblée populaire nationale (APN), il a été élu président de la Commission militaire centrale de la République populaire de Chine (RPC). Lors de la première session plénière du XIVe Comité central, il a été réélu membre de son Comité central, membre du Bureau politique, membre de son Comité permanent et secrétaire général du Comité central du PCC. Lors de la VIIIe APN en mars 1993, il a été élu président de la RPC et président de la Commission militaire centrale.

Au cours des huit dernières années, les céréales, le coton, les huiles comestibles, la production et l'approvisionnement en légumes, tous étroitement liés à la vie quotidienne du peuple, ont reçu la priorité de ses préoccupations. «Toute réforme doit être bénéfique à la majorité de la population et doit être menée à l'intérieur de sa capacité à la supporter», a-t-il souvent répété. Grâce à la mise en œuvre de ces principes, les réformes épineuses des finances publiques, de la taxation, des systèmes monétaire et d'investissement du pays se sont déroulées en douceur et sans fluctuations dramatiques.

Ces huit dernières années, Jiang a voyagé dans presque toutes les provinces, régions autonomes et municipalités, sauf Taiwan. Ce qui le préoccupe le plus, c'est la vie des gens des régions pauvres et reculées où vivent les groupes ethniques. Il a amorcé une ambitieuse campagne contre la pauvreté en 1992, laquelle tente d'enrayer la pauvreté d'ici la fin du siècle. Grâce à l'intensification des efforts, la population chinoise qui vit sous le seuil de la pauvreté est passée de 80 millions à 58 millions en 1996.

Jiang aime à se faire des amis parmi les intellectuels. Il possède de nombreux bons amis dans les milieux économiques, scientifiques, artistiques et de la presse. Certains de ses amis l'appellent «l'homme d'Etat chercheur». Au début de 1987, alors qu'il était encore maire de Shanghai, il a mis sur pied un séminaire bimensuel avec les chercheurs des milieux de la recherche théorique de Shanghai. A chaque rencontre, il soulevait une question épineuse, délicate ou populaire pour les experts et les chercheurs qu'il invitait à cette discussion.

Jiang met l'accent sur l'estime de soi, la confiance en soi, la dignité nationale et la cohésion de la nation chinoise. Jiang est un homme accompli en littérature chinoise classique et peut souvent réciter d'anciens poèmes. Jiang a une vaste gamme d'intérêts et joue du piano et du erhu, un instrument à deux cordes de musique traditionnelle chinoise. Pendant ses loisirs, il s'adonne à l'écoute de Mozart et de Beethoven. A ses yeux, les cultures chinoise et occidentale peuvent «communier entre elles».

Jiang aime lire et consacre la plupart de ses loisirs à lire les derniers livres scientifiques. Il aime également lire Mark Twain. Ses proches disent que Jiang peut réciter le monologue «To be or not to be» de Hamlet et «Ode to the West Wind» de Shelley. Au cours de son dernier voyage officiel en Russie, son analyse des chefs-d'œuvre littéraires de Léon Tolstoi et d'autres auteurs russes a surpris ses guides russes.

Son épouse, Wang Yeping, est une diplômée de l'Institut des langues étrangères de Shanghai et était chef d'un institut de recherche en ingénierie électrique à Shanghai. Elle est maintenant à la retraite. Le couple a deux fils. Jiang Mianheng, l'aîné, a obtenu son doctorat en ingénierie électronique aux Etats-Unis. Après son retour à Shanghai, il a été nommé directeur de l'Institut de recherche en métallurgie de Shanghai. Leur fils cadet, Jiang Miankang, a étudié en Allemagne après avoir complété ses études à l'Université d'ingénierie n°2 de Shanghai. Il est maintenant chercheur en logiciels au service des systèmes d'information du pipeline souterrain de Shanghai.

Li Peng

Li Peng, 68 ans, a été réélu à l'organe décisionnel suprême des politiques—le Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC)— lors de la première session plénière du XVe Comité central du PCC. C'était la troisième fois consécutive que Li était élu au cercle d'élite de la troisième génération de la direction collective du PCC depuis 1987.

La Chine a connu des réalisations spectaculaires dans la réforme et l'ouverture au monde extérieur au cours de la dernière décennie, depuis le XIIIe congrès du PCC, auxquelles Li, à titre de premier ministre de la République populaire de Chine, et le gouvernement central qu'il dirige ont apporté des contributions remarquables.

Li, fils d'un martyr révolutionnaire, a acquis son éducation supérieure en ex-Union Soviétique. Connu comme un spécialiste en électricité, Li est l'un des dirigeants de haut rang de la Chine nouvelle à avoir une formation technique.

Li est né en octobre 1928 dans la province du Sichuan, au sud-ouest de la Chine. Il a joint les rangs du PCC en novembre 1945 et a commencé sa carrière professionnelle en mars 1941.

Li a étudié à l'Institut des sciences naturelles de Yan'an, à l'école secondaire de Yan'an et à l'Ecole spécialisée de l'industrie de Zhangjiakou, de 1941 à 1946.

Puis, il a travaillé comme technicien à la Centrale d'électricité Shanxi-Chahar-Hebei et comme assistant-directeur et secrétaire du Parti à la compagnie Harbin Grease.

En 1948, un an avant la fondation de la Chine nouvelle, il a été envoyé poursuivre des études à l'Institut d'énergie de Moscou, où il a reçu un diplôme en ingénierie hydroélectrique. Pendant cette période, il était président de l'Association des étudiants chinois en Union Soviétique.

Après son retour au pays en 1955, Li a travaillé comme directeur adjoint et ingénieur en chef de la centrale hydroélectrique Fengman dans le Nord-Est de la Chine. Par la suite, il a travaillé comme ingénieur en chef adjoint à l'Administration de l'énergie du Nord-Est de la Chine et directeur de son service de distribution d'électricité, directeur de la centrale d'énergie Fuxin et secrétaire adjoint du Comité du Parti de l'usine.

De 1966 à 1976, il a été secrétaire intérimaire du Comité du Parti du Bureau d'approvisionnement en énergie électrique de Beijing, directeur du Comité révolutionnaire du Bureau, secrétaire adjoint du Comité du Parti de l'Administration de l'énergie de Beijing, directeur du Comité révolutionnaire et directeur de l'Administration et secrétaire du Groupe du Parti de l'Administration.

De 1979 à 1983, il a assumé les fonctions de vice-ministre et de ministre de l'Industrie électrique et de secrétaire du Groupe du Parti du ministère de l'Industrie électrique, et de vice-ministre et de secrétaire adjoint du Groupe du Parti du ministère des Eaux et de l'Energie électrique.

Li a été élu membre du Comité central du PCC lors du XIIecongrès du PCC en 1982 et a été choisi à la fois comme membre du Bureau politique et membre du secrétariat du Comité central du PCC lors de la 5e session plénière du XIIe Comité central, en 1985.

A partir de 1983, Li a été vice-premier ministre au Conseil des affaires d'Etat et a assumé la responsabilité des services de l'énergie, des communications et des matières premières. A partir de 1985, il a été également président de la Commission d'Etat pour l'éducation.

Li a été élu membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC lors de la première session plénière du XIIIe Comité central du PCC, en novembre 1987. Le même mois, il a été nommé premier ministre intérimaire du Conseil des affaires d'Etat. Cinq mois plus tard, lors de la première session de la VIP APN, Li a été nommé premier ministre du Conseil des affaires d'Etat, le quatrième premier ministre de l'histoire de la République populaire de Chine.

Li a été réélu membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC lors de la première session plénière du XIVe Comité central du PCC, en octobre 1992. Un an plus tard, il était nommé à nouveau premier ministre lors de la première session de la VIIIe APN. De 1988 à 1990, il a été aussi président de la Commission d'Etat pour la réforme du système économique.

Depuis que Li est devenu premier ministre, soit depuis une décennie, l'économie chinoise a maintenu un développement sain, un progrès continu en restructuration économique et a connu des résultats fructueux dans son ouverture au monde extérieur, particulièrement dans l'édification de l'économie de marché à la chinoise. Parallèlement, les échanges et la coopération de la Chine avec les pays étrangers ont été améliorés de beaucoup. Li a visité plusieurs pays étrangers, ce qui a contribué au renforcement et au développement de l'amitié et de la coopération entre la Chine et ces pays.

Comme premier ministre de la République populaire, Li a toujours eu un horaire strict. Au cours de la dernière décennie, Li s'est souvent rendu dans les unités de la base au pays pour y faire des enquêtes et des études. Toujours pendant cette période et à titre de premier ministre, il a effectué des inspections lors de voyages d'études dans la plupart des régions du pays. Outre le fait de porter attention aux situations politiques et économiques importantes en divers endroits, il a été très préoccupé par quatre chiffres—le revenu moyen des employés et ouvriers, le revenu moyen des paysans, les prix et l'approvisionnement en légumes et autres produits alimentaires autres que de base, tous étant étroitement liés à la vie quotidienne des habitants.

A titre de premier ministre, il a également accordé beaucoup d'attention à la culture et à l'éthique socialistes qu'il a interprétées comme faisant la promotion du progrès éthique et idéologique et celui de l'éducation, de la science et de la culture. Li a démontré un intérêt particulier envers le travail et la vie des intellectuels.

Ses proches disent que Li est un homme doux, aimable, facile d'approche et qui se fait facilement des amis. Parmi ses connaissances, on retrouve des gens ordinaires comme des personnalités politiques, des experts et des chercheurs. Li maîtrise parfaitement le russe et a appris l'anglais en autodidacte. Il aime également la lecture.

A la maison, Li est un «époux modèle». Les journaux ont jadis publié une photo le montrant en train de raccommoder son manteau. Il a dit qu'il avait appris à coudre à Yan'an durant les années 40, alors qu'il vivait avec les enfants de nombreux autres martyrs révolutionnaires. «Li n'a pas la moindre trace de chauvinisme mâle», a déclaré son épouse Zhu Lin. «Dans ses moments libres, il a toujours donné un coup de main aux tâches ménagères, quand il était simple responsable ou, plus tard, quand il a été ministre ou même premier ministre.»

Le père de Li Peng, Li Shuoxun, était l'un des plus anciens membres du PCC. Il a été tué à l'île de Hainan par le Guomindang, alors que Li Peng n'avait que trois ans.

La mère de Li Peng, Zhao Juntao, était une éducatrice et l'une des premières membres du PCC. Elle est décédée en 1985.

Li Peng est issu d'une famille de 11 enfants. Son épouse a diplômé à l'Institut des langues étrangères de Harbin et a travaillé plusieurs années dans les services d'électricité. Le couple a deux fils et une fille.

Zhu Rongji

Zhu Rongji, l'un des décideurs de haut rang du Parti communiste chinois (PCC), a été vu, à maintes reprises, arborant un sourire rarement vu auparavant. Zhu a ses propres raisons de le faire.

Après trois années de contrôle macro-économique fructueux principalement centré sur des mesures permettant de juguler l'inflation, la surchauffe de l'économie chinoise a diminué, et un «atterrissage en douceur» a eu lieu; une bonne situation, rarement vue dans le monde, prévaut actuellement. Grâce à ses réalisations, Zhu, reconnu comme un planificateur économique, a été réélu membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, immédiatement après Jiang Zemin et Li Peng.

Zhu, 68 ans, est né à Changsha, capitale de la province du Hunan. Il a joint les rangs du Parti en octobre 1949. Après sa graduation à la prestigieuse université Qinghua en ingénierie électrique, il a travaillé comme chef adjoint du Bureau de planification de la production du ministère de l'Industrie du Nord-Est de la Chine. Il a ensuite travaillé pendant des années à la Commission d'Etat du plan et à la Commission d'Etat des affaires économiques, où il a été reconnu comme le responsable qui «connaît l'économie».

En 1987, Zhu a été nommé maire de Shanghai, la ville industrielle et financière la plus importante de la Chine.

Au cours de son mandat de trois ans à la mairie de Shanghai, d'énormes changements sont survenus dans le développement et l'ouverture de Pudong, de même que dans les domaines des télécommunications, de la construction urbaine et des communications. Grâce à ces réalisations, il a gagné la confiance à l'intérieur et à l'extérieur du Parti et a été acclamé par le peuple.

En 1991, Zhu a été nommé vice-premier ministre du Conseil des affaires d'Etat et directeur du Bureau de production du Conseil des affaires d'Etat. Zhu Rongji a consacré ses principaux efforts à régler les problèmes économiques épineux dans l'industrie, l'agriculture et les finances.

Peu après son arrivée à Beijing de Shanghai, Zhu a lancé une campagne pour délier la «chaîne de dettes» des entreprises d'Etat. Il a pris l'initiative d'éliminer les «reconnaissances de dettes» aux paysans en ce qui concerne l'achat des céréales. Parallèlement, il a travaillé comme gouverneur de la banque centrale à redresser l'ordre financier. Deng Xiaoping l'a jadis louangé en disant à son propos: «Il a ses propres idées et ses propres mesures, est tenace et audacieux pour régler les problèmes, et il connaît l'économie».

En 1992, il y avait une surchauffe des investissements en immobilisations, un excédent de la masse monétaire, les prix grimpaient en flèche, une émission galopante des titres pour amasser des fonds et tout l'ordre financier était rompu. Avec l'aide de Jiang Zemin et de Li Peng, Zhu, à titre de vice-premier ministre et de directeur du Bureau des affaires commerciales et économiques du Conseil des affaires d'Etat, a renforcé les mesures de contrôle macro-économique pour mettre résolument en échec l'émission incontrôlée de la monnaie, poser les assises permettant de juguler l'inflation et diminuer les prix. Toutefois, il ne prôna pas un retranchement global. Au contraire, il a fait diminuer dramatiquement les projets faisant double emploi dans les bas échelons et secteurs qui risquaient de créer une «économie bulle». D'un autre côté, il a appuyé les ouvrages en communications, énergie, agriculture et dans les secteurs prometteurs d'une nouvelle croissance économique. Ce faisant, il a évité les grosses fluctuations et maintenu le développement sain de l'économie.

Actuellement, Zhu Rongji se consacre à la réforme des entreprises d'Etat, au renforcement de l'agriculture, et il poursuit l'implantation d'une politique monétaire d'austérité modérée. Il fait face aux bonnes occasions comme aux défis, font remarquer les observateurs. La réforme économique lui offre un vaste domaine où il peut faire preuve de son talent.

«Un gouvernement strict» est le principe qu'il prône. Il se déplace d'une manière calme et posée, mais il a l'esprit de décision quand vient le temps de traiter les affaires, et il est prompt à agir. Il ne peut tolérer la lenteur à la tâche, laquelle il critique sans merci. Un jour, un bulletin de nouvelles a rapporté qu'il avait été très acclamé pour avoir critiqué ouvertement certaines unités lors de l'APN.

«Mes critiques sont parfois trop sévères et ce n'est pas bon», dit-il. «Mais pourquoi donc commencez-vous à bouger seulement après que le chef soit en colère? Ce n'est pas que vous ne soyez pas capable de le faire. C'est que vous ne voulez pas le faire». Cependant il déclare que ses critiques sont générales et ne visent personne en particulier.

Zhu montre aussi parfois son côté émotif. Lors du 80e anniversaire de fondation de l'université Qinghua, Zhu a passé outre à la fatigue causée par de longues visites officielles en Europe et s'est vivement dirigé vers l'école pour offrir ses vœux les plus sincères.

De 1993 à 1995, Zhu a été membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, vice-premier ministre au Conseil des affaires d'Etat et gouverneur de la Banque populaire de Chine. Depuis 1995, il a conservé ses fonctions de membre du Comité permanent du Bureau politique et de vice-premier ministre.

Zhu maîtrise bien l'anglais. Il parle rarement à partir d'un texte écrit. Son discours éloquent a toujours suscité l'attention de ses auditeurs. Zhu est aussi un adepte de l'Opéra de Pékin.

Son épouse, Lao An, est vice-présidente du conseil de direction de la Société de consultations internationales en ingénierie de Chine. Elle et Zhu ont fréquenté la même école en même temps à deux reprises au cours de leur vie, d'abord l'école secondaire provinciale n°l du Hunan, et ensuite l'université Qinghua. Le couple a deux filles.

Li Ruihuan

Chef d'une organisation importante pour la promotion de la démocratie socialiste, Li Ruihuan, président du VIIIe Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), a été réélu au Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), l'organe décisionnel suprême du Parti.

Li Ruihuan est né en septembre 1934 dans une famille paysanne du district Baodi à Tianjin, ville portuaire du Nord de la Chine. De 1951 à 1965, il a travaillé comme menuisier dans une compagnie de construction de Beijing. De 1958 à 1963, il a fréquenté à mi-temps l'Institut d'ingénierie en architecture de Beijing et y obtint un certificat de niveau collégial. Inventeur de la «méthode de calcul simplifié» qui a mis à jour la méthode traditionnelle «à la hausse» ayant eu cours depuis des siècles en menuiserie. Li était connu comme un jeune «Lu Ban», un maître-menuisier légendaire de l'ancienne Chine.

Li a joint les rangs du Parti en septembre 1959. Il a assumé les fonctions de secrétaire adjoint du Comité du Parti de la Compagnie de matériaux de Beijing après 1965. De 1966 à 1971, pendant la «révolution culturelle» (1966-1976), il a été persécuté. Après 1971, il a assumé les fonctions de secrétaire du Comité du Parti de l'Usine de bois de construction de Beijing, de secrétaire adjoint du Comité du Parti du Bureau municipal de l'industrie des matériaux de construction de Beijing, de vice-directeur de la Commission municipale de la construction de Beijing et, parallèlement, de chef du Quartier général des travaux d'infrastructure de Beijing, de vice-directeur de la Fédération municipale des syndicats de Beijing et de membre du Comité permanent de la Fédération nationale des syndicats de Chine.

Il a été membre du secrétariat du Comité central de la Ligue de la jeunesse communiste de Chine (LJCC) et vice-président de la Fédération de la jeunesse de Chine, de 1979 à 1981. En 1981 et 1982, il a été membre du Comité permanent du Comité municipal du PCC de Tianjin, vice-maire de la ville et membre du secrétariat du Comité central de la LJCC. Il a été promu au poste de secrétaire adjoint du Comité municipal du PCC de Tianjin et a été maire de la ville de 1982 à 1987.

De 1987 à 1989, Li a été membre du Bureau politique du Comité central du PCC, secrétaire du Comité municipal du PCC de Tianjin et maire de Tianjin.

Il est devenu membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et membre du secrétariat du Comité central en 1989. Il a été réélu membre du Comité permanent du Bureau politique du XIVe Comité central du PCC en 1992. En mars 1993, il a été également réélu président du VIIIe Comité national de la CCPPC.

Durant l'exercice de ses fonctions à Tianjin, il a réformé le travail gouvernemental de manière audacieuse, en mettant l'accent sur l'amélioration de l'habitation urbaine et le système de transport public. Son style de travail déterminé et pratique a été largement acclamé par les habitants de l'endroit.

Le peuple de Tianjin se souvient encore de ses émissions de ligne ouverte à la radio et à la télé. Les représentants des citoyens posaient des questions et Li y répondait les unes à la suite des autres, de manière concrète. Les sujets des discussions ouvertes concernaient habituellement la réforme et des questions sur la vie quotidienne de la population.

Li Ruihuan a été élu membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et membre du secrétariat du Comité central lors de la 4e session plénière du XIIIe Comité central du PCC en 1989. Ses responsabilités portaient sur le domaine idéologique.

Li est un esprit éclairé et studieux. En 1990, il a publié un livre intitulé «Faire des choses pratiques pour le peuple».

Au début de 1993, Li a été élu président du VIIIe Comité national de la CCPPC. Après être entré en poste, Li a insufflé une nouvelle vigueur au travail de la CCPPC, grâce à ses vues politiques éclairées et à son attitude pratique. Les fonctions essentielles de la CCPPC étaient auparavant décrites comme une consultation politique et une supervision démocratique. Li y a ajouté de nouveaux contenus— participation aux affaires d'Etat et délibérations. Le Comité central du PCC a publié un avis aux comités du Parti à tous les échelons, leur demandant de créer les conditions pour que les comités locaux de la CCPPC puissent élargir la portée de leur travail.

Li Ruihuan mémorise beaucoup d'informations grâce à sa méthode d'étude. Lors de la 21e rencontre du Comité permanent du VIIIe Comité national de la CCPPC, il a recommandé une méthode d'étude qui intègre l'apprentissage de théories à la révision d'expériences et à l'étude de travaux pratiques. D'une part, dit-il, lire est une forme d'étude; l'application en est une également, et elle est davantage importante. D'autre part, la lecture est, en fait, une étude de travail pratique et le travail est un processus d'apprentissage et d'application de théories.

Même si Li était un dirigeant de l'Etat, son épouse a gardé son poste d'ouvrière jusqu'à sa retraite.

Hu Jintao

Lorsque Hu Jintao est entré au Comité permanent du Bureau politique du XIVe Comité central du Parti communiste chinois (PCC) il y a cinq ans, il était le plus jeune membre de cet organe décisionnel suprême du PCC.

Sa réélection au Comité permanent du Bureau politique du XVe Comité central du PCC reflète la confiance du Parti en ce jeune dirigeant énergique ayant 54 ans.

Comme membre du Comité permanent du Bureau politique du XIVe Comité central du Parti, Hu était responsable des affaires du Parti, et occupait aussi le poste de recteur de l'Ecole supérieure du Parti relevant directement du CC du PCC.

Ces cinq dernières années, il a suscité les louanges de tous grâce à ses réalisations théoriques exceptionnelles et à son style de travail assuré et inlassable.

Lorsqu'il a été élu au sein du Comité central du PCC, il y a 15 ans, Hu n'avait alors que 39 ans; là aussi il était le plus jeune.

Né en décembre 1942, dans le district de Jixi de la province de l'Anhui, Hu a étudié l'ingénierie hydroélectrique à l'université Qinghua de Beijing, l'université polytechnique la plus prestigieuse de la Chine, où il a joint les rangs du PCC en avril 1964.

Etudiant exceptionnel de son département, Hu rêvait de devenir un expert en hydroélectricité. Il a déjà dit que faire de la politique ne faisait pas partie de ses plans originels.

Après sa graduation en juillet 1965, Hu est demeuré à Qinghua comme chercheur et instructeur politique jusqu'au début de la «révolution culturelle» (1966-1976). En 1968, il a été envoyé travailler au Gansu, l'une des provinces les plus pauvres du Nord-Ouest de la Chine.

Après une année de travaux manuels sur une équipe de construction d'habitations, il a travaillé comme technicien, secrétaire de bureau et secrétaire adjoint du Parti dans un bureau d'ingénierie relevant du ministère des Eaux et de l'Energie électrique. Ceci a marqué le début de sa carrière dans les affaires du Parti.

En 1974, il a été muté au Comité provincial de la construction du Gansu et a agi à titre de secrétaire. De 1975 à 1980, il était chef adjoint de la division de gestion de la conception du Comité.

A cause de ses excellents résultats, il a été promu au poste de directeur adjoint du Comité en 1980, puis, de secrétaire du Comité provincial du Gansu de la Ligue de la jeunesse communiste de Chine (LJCC).

Au cours du XIe congrès de la LJCC tenu en 1982, Hu a été élu membre du secrétariat du Comité central de la LJCC et président de la Fédération de la jeunesse de Chine.

En novembre 1984, il est devenu premier secrétaire du secrétariat du Comité central de la LJCC, devenant le chef suprême de la plus importante organisation de la jeunesse chinoise.

En 1985, alors qu'il avait 42 ans, Hu a été nommé secrétaire du Comité provincial du PCC du Guizhou, encore une fois le plus jeune à son échelon au pays.

En deux ans, il a visité 86 districts, villes et préfectures de cette province pauvre du Sud-Ouest du pays. Il a jadis déclaré que le développement économique des régions pauvres exige le dévouement du peuple.

A la fin de 1988, Hu est devenu secrétaire du Comité du PCC de la région autonome du Tibet. Durant les quatre années de son séjour là-bas, en dépit des conditions naturelles difficiles du plateau tibétain, Hu a visité plusieurs régions et a effectué de nombreux contacts avec des gens de divers milieux, apportant ainsi une grande contribution à l'unité ethnique, à la stabilité sociale et à la croissance économique de la région.

Au cours du XIVe congrès du PCC en octobre 1992, Hu a été élu membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, ainsi que membre du secrétariat du Comité central. Il occupe le poste de recteur de l'Ecole supérieure du Parti du Comité central du PCC depuis 1993.

Il était également membre du Comité permanent du VIe Comité national de la CCPPC (Conférence consultative politique du peuple chinois).

Ses anciens collègues disent que Hu est une personne très convaincante et très habile à régler les situations complexes grâce à des principes fermes et des tactiques souples.

Parlant des qualités essentielles d'un dirigeant, Hu a jadis déclaré qu'un bon dirigeant doit avoir des croyances fermes et de nobles idéaux, accomplir un solide travail, ne rechercher ni gain ni renommée, éviter la bureaucratie et partager les sentiments des masses.

Un bon dirigeant doit encourager la démocratie, être capable de prendre des actions fermes dans les moments critiques et il doit aimer la vie, a-t-il ajouté.

L'expérience de Hu avec le travail de la jeunesse de Chine lui a permis d'avoir une meilleure compréhension de la jeune génération du pays. Il a jadis remarqué que, au cours du processus de réforme, la jeunesse chinoise doit non seulement avoir un sens de l'urgence et un sens de la mission, mais aussi une bonne compréhension des difficultés et de la complexité de la réforme.

«Ne caressez pas des ambitions trop élevées si votre capacité psychologique à les assumer est faible», selon des citations de ses paroles.

Hu aime la littérature et les arts, et a un intérêt spécial pour le cinéma, l'opéra et les romans. Il était membre d'une troupe de danse étudiante pendant ses années universitaires. Alors qu'il travaillait au Comité central de la LJCC, il a occasionnellement dansé en solo lors de fêtes. Il est également un assez bon joueur de ping-pong. Hu et son épouse, qui travaille actuellement au Comité municipal de la construction de Beijing, étaient des collègues d'études à Qinghua. Le couple a un fils et une fille.

Wei Jianxing

Wei Jianxing, 66 ans, a été élu membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) lors de la lre session plénière du XVe Comité central du Parti.

Wei était membre du Bureau politique du XIVe Comité central du PCC et secrétaire de la Commission centrale du PCC de contrôle de la discipline. Le contrôle de la discipline a été le centre d'attention du travail au cours des cinq dernières années.

Après avoir pris la responsabilité de la Commission centrale de contrôle de la discipline, Wei a mis de l'avant un nouveau principe à cet égard: prendre l'éducation comme base, le système légal comme garantie et le contrôle comme clé.

Guidés par ce principe, les efforts déployés pour lutter contre la corruption ont porté fruit. La découverte de bon nombre d'affaires importantes, dont celle de Chen Xitong, un ancien membre du Bureau politique du PCC, a été largement acclamée par le public en général.

Né en janvier 1931, dans le district de Xinchang de la province du Zhejiang, Wei a joint les rangs du Parti en mars 1949. Diplômé de l'Institut d'ingénierie de Dalian, dans la province du Nord-Est du Liaoning, il a acquis le titre technique d'ingénieur supérieur.

De 1949 à 1952, il a étudié au département de la construction de machinerie de l'Institut d'ingénierie de Dalian.

En 1952 et 1953, il a étudié le russe dans une classe de formation de la ville de Fushun, organisée par l'Administration des métaux non ferreux relevant du ministère de l'Industrie du Nord-Est de la Chine. De 1953 à 1955, il a appris la gestion des affaires en Union soviétique d'alors.

De 1955 à 1966, il a travaillé à l'Usine de transformation des alliages légers du Nord-Est, où il était membre du Comité permanent du Comité du Parti de l'usine. De 1966 à 1970, victime de la «révolution culturelle» (1966-1976), il fut démis de toutes ses fonctions et forcé de travailler dans les ateliers de l'usine.

De 1970 à 1980, sa position de direction dans l'usine fut rétablie. Il a été successivement chef du service de la production, vice-directeur du Comité révolutionnaire de l'usine, membre du Comité permanent du Comité du Parti de l'usine, secrétaire adjoint du Comité du Parti de l'usine, chef de l'usine et directeur et secrétaire du Comité du Parti de l'usine.

En 1980 et 1981, il a étudié dans une classe de formation pour les cadres jeunes et d'âge moyen à l'École supérieure du Parti du Comité central du PCC et a occupé les fonctions de secrétaire adjoint du Comité municipal du Parti et de maire de Harbin dans la province du Heilongjiang, de 1981 à 1983.

En 1983 et 1984, il a été vice-président, membre du secrétariat et secrétaire adjoint du groupe de direction du Parti de la Fédération nationale des syndicats de Chine. En 1984 et 1985, il a été chef adjoint du cépartement de l'organisation du Comité central du PCC; de 1985 à 1987, il a été chef de ce Département. De 1987 à 1992, il a occupé les fonctions de ministre de la Supervision et de secrétaire du groupe de direction du Parti au sein du ministère.

Depuis 1993, Wei a occupé également la fonction de président de la Fédération nationale des syndicats de Chine. Sous sa direction, les syndicats à tous les échelons au pays ont appliqué sans relâche le principe de base du Parti de s'en remettre de tout cœur à la classe ouvrière et ont joué un rôle plus actif dans la sauvegarde des droits et intérêts des travailleurs, donnant ainsi la pleine mesure à l'initiative et à la créativité des travailleurs.

Lorsque l'affaire de corruption impliquant Chen Xitong fut dévoilée au grand jour en 1995, Wei a été nommé secrétaire du Comité municipal du Parti de Beijing. Il a effectué plusieurs enquêtes à la base et a pris une série de mesures résolues, redonnant rapidement la vigueur et la vitalité au travail municipal. Tout en étant membre du Bureau politique du Comité central du PCC depuis 1992, Wei a également été membre du secrétariat du Comité central du Parti. Il était aussi membre suppléant et membre du XIIe Comité central du PCC et membre des XIIIe et XIVe Comité central du PCC.

Li Lanqing

Li Lanqing, expert reconnu en commerce extérieur, a été promu de membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste de Chine (PCC) à membre de son Comité permanent lors de la première session plénière du XVe Comité central du Parti.

De 1986 à 1993, Li a occupé les fonctions de vice-ministre du Commerce et de la Coopération économique avec l'étranger et de secrétaire adjoint de son groupe de direction du Parti, de ministre et secrétaire de son groupe de direction du Parti.

Après 1993, Li était vice-premier ministre du Conseil des affaires d'Etat responsable du commerce international et national, de l'éducation et autres tâches. Son audacieux esprit de pionnier, son style de travail assuré et inlassable, son ouverture d'esprit et ses réalisations remarquables dans ces domaines lui ont valu de nombreux éloges à l'intérieur comme à l'extérieur du Parti.

Li Lanqing est né en 1932 dans la ville de Zhenjiang, province orientale du Jiangsu. Il a diplômé à l'université Fudan de Shanghai en 1952 et a joint les rangs du PCC la même année.

En 1956 et 1957, il a travaillé comme apprenti à l'Usine automobile Liharchev et Gorky de Moscou en Union soviétique d'alors. Selon des sources proches de Li, il était un responsable ouvert d'esprit, pragmatique et entreprenant, ayant une profonde connaissance technique. Après son retour au pays, il a travaillé à l'Usine automobile n°l de Changchun, dans le Nord-Est de la Chine, comme chef de son service de planification.

Il a ensuite travaillé à la Commission d'Etat des affaires économiques, d'abord comme secrétaire puis, comme chef de section.

Par la suite, il a occupé les postes de chef adjoint de la Division de la planification et de premier secrétaire du Comité du Parti de l'atelier de moteurs de l'Usine automobile n°2 dans la province du Hubei, de chef adjoint du Quartier général de la construction de l'Usine automobile n°3, de directeur du bureau des prêts du gouvernement relevant de la Commission d'Etat d'administration de l'investissement étranger; de directeur de l'Administration des capitaux étrangers au ministère du Commerce et de la Coopération économique avec l'étranger, de vice-maire de Tianjin, de vice-ministre du Commerce économique et de la Coopération économique avec l'étranger et de secrétaire adjoint de son groupe de direction du Parti, de ministre du Commerce et de la Coopération économique avec l'étranger et de secrétaire de son groupe de direction du Parti, et de directeur adjoint du Bureau des affaires économiques et commerciales du Conseil des affaires d'Etat, et de membre suppléant du XIIIe Comité central du PCC.

Li est reconnu avoir un esprit vif, de larges perspectives et une forte capacité de direction et de prise de décision de macro-politiques.

En 1991, Li a occupé les fonctions de ministre du Commerce et de la Coopération économique avec l'étranger et a rapidement créé une nouvelle situation dans le commerce extérieur de la Chine. Après avoir pris le poste de vice-ministre, Li est demeuré actif à élaborer et à implanter la politique de commerce extérieur de la Chine, particulièrement dans les domaines comme la restructuration du système de commerce extérieur et l'utilisation des capitaux d'outre-mer. Le travail fructueux de son ministère a assuré une croissance rapide et continue du commerce extérieur de la Chine. L'utilisation des capitaux étrangers a également connu des progrès notables, faisant du pays l'un des plus importants utilisateurs de capitaux étrangers parmi les économies en développement.

Li Lanqing a participé à plusieurs négociations commerciales gouvernementales ces dernières années. Il fait souvent partie de la délégation qui accompagne les dirigeants chinois lorsqu'ils effectuent des visites officielles clés dans les pays étrangers. Son habileté à régler les problèmes épineux et son sens de l'humour lui ont valu une bonne renommée parmi les gens de tous les milieux.

Li est également l'une des personnalités clés qui ont élaboré la politique de «compter sur la science et la technologie pour faire prospérer le pays». Il a reçu les éloges des intellectuels pour ses efforts à réformer le système d'éducation de la Chine, accroître les fonds pour l'éducation et à chercher des solutions aux problèmes comme les salaires des professeurs.

Au début des années 50, alors qu'il travaillait à l'Usine automobile n°l, Li a appris l'anglais en autodidacte. Alors qu'il recevait une formation à Moscou, Li a appris à parler le russe. Durant ses loisirs, il s'adonne à la calligraphie, à la natation et au tennis.

 

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