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Publié le 25/02/2010
Les églises en Chine

Laurel Bennett Journaliste

"Gloria in Excelsis Deo", "Gloire à Dieu au plus haut des cieux".

Bonjour et bienvenue à Objectif Chine.

Avant de venir en Chine, je n'avais pas du tout pensé à la question des églises et j'ai été très surprise de découvrir qu'il y en avait autant et que le christianisme a en Chine une plus longue histoire que ce que l'on croit généralement.

Cette édition d'Objectif Chine sera donc consacrée aux églises en Chine.

Il est 8 heures du matin. La messe est sur le point d'être célébrée dans la plus grande des églises catholiques de Beijing.

Les fidèles vivent pour la plupart dans les environs immédiats de l'église. Certaines familles sont croyantes depuis trois voire quatre générations. Mais l'histoire du christianisme en Chine est bien plus ancienne que cela.

Jésus a ordonné à ses disciples de répandre la bonne nouvelle de l'amour de Dieu et de la résurrection du Christ dans le monde entier. Ils ont écouté et obéi. On prétend même que l'apôtre Thomas s'est d'abord rendu en Inde et de là, en 61 après J.-C. àChang'an, ancienne capitale de la Chine, l'actuelle Xi'an, pour parler de Jésus-Christ aux Chinois.

La légende rapporte qu'après avoir répandu le message du Christ dans l'Inde ancienne en 51 après J.-C., l'apôtre Thomas a poursuivi son voyage jusqu'en Chine. Dix ans plus tard, le vaste Empire du milieu entendait l' évangile pour la première fois.

Beaucoup plus tard, sous la dynastie Tang, la capitale Chang'an, l'actuelle Xi'an, comptait parmi les villes les plus prospères, hospitalières et tolérantes du monde. La présence du christianisme en Chine à cette époque n'est pas une hypothèse mais une certitude. Sur une stèle de marbre noire retrouvée à Xi'an, les caractères chinois qui y sont gravés annoncent : "Monument célébrant la propagation de jingjiao, la religion lumineuse dans l'Empire du milieu". Le texte raconte l'arrivée d'un missionnaire, Alopen, en 635 après Jésus-Christ.

Wang Meixiu Chercheuse Institut des religions du monde Académie chinoise des sciences sociales

Alopen fait partie de la communauté chrétienne nestorienne. Dans le chaos qui a marqué la fin de la dynastie des Tang en 907 après J.-C., le christianisme disparaît, principalement parce que les convertis ne représentaient qu'une minorité, souvent issus de la classe des marchands venant d'Asie centrale. Les Chinois hans n'ont pas été convertis.

A cette époque-là, la plupart des Chinois croyaient au bouddhisme, au taoisme ou au confucianisme. Pour mieux convaincre les gens, les premiers missionnaires ont bâti des églises dont l'architecture évoque celle des temples bouddhistes mais qui, pour la plupart ont aujourd'hui disparu.

Zhang Fuhe Professeur Département d'architecture Université de Qinghua

Quand les Nestoriens sont venus en Chine à l'époque des Tang, ils se servaient des habitations ordinaires comme églises. Parfois, ils mettaient une croix sur le toit mais beaucoup ne se différenciaient pas des maisons ordinaires.

Au nord-est de Beijing, se dressent au milieu de la route les ruines d'une ancienne muraille qui transporte le passant au 13e siècle, sous la dynastie Yuan, à l'époque où le territoire chinois s'étendait à une bonne partie de l'Asie. Comment pourrait-on oublier les entreprises conquérantes de Kubilai Khan ?

Wang Meixiu Chercheuse Institut des religions du monde Académie chinoise des sciences sociales

L'un des fils de Gengis Khan a épousé une chrétienne qui a mis au monde Kubilai Khan. Il semblerait qu'à sa mort, Kubilai Khan ait fait célébrer une messe dans un monastère, à Ganzhou.

Première phase : architecture traditionnelle chinoise

Dans sa première phase, le style architectural des églises est chinois traditionnel.

Au premier coup d'oeil, vous pouvez penser que je me tiens devant un temple chinois.

Mais, si on y regarde de plus près, on se rend compte que c'est un autre lieu de prière.

En fait, c'est un temple protestant.

Ce temple a été construit au début du 20e siècle mais nous donne une bonne idée de ce qu'étaient les églises en Chine dans leur première phase.

Un autel se dresse dans la basilique et le panneau en bois indique les passages bibliques qui serviront au prochain office.

Cependant, depuis la rue, rien n'indique qu'il s'agit d'une église : le toit, les murs gris, les décorations sont de style chinois traditionnel.

Du haut en bas, rien ne distingue le bâtiment de ses voisins.

Ce choix répond à la volonté des premiers missionnaires qui voulaient apporter un nouveau message dans une culture déjà existante et non pas imposer une culture étrangère.

Cette église se trouve à Guiyang, une province du sud-ouest de la Chine. Le clocher est en forme de pagode chinoise alors que le portail reprend le style des Pailou, portail traditionnel chinois. Des allusions au christianisme sont néanmoins visibles, les trois caracères chinois qui signifient "église catholique" et les vitraux semblables à ceux qui ornent les façades des églises gothiques.

Zhang Fuhe Professeur Département d'architecture Université de Qinghua

A cette époque-là, les missionnaires sont arrivés en provenance des pays voisins. Ils ne sont pas venus en Chine à travers mers et océans, mais par la terre ferme. Des Indes, ils ont franchi l'Himalaya et sont arrivés dans l'ouest de la Chine. Mais si certains missionnaires transportaient des plans d'église, les travailleurs locaux ne savaient pas comment les utiliser. A partir de leur compréhension, les ouvriers ont donc construits des églises occidentales à leur manière.

En l'an 1601, un missionnaire italien, Matteo Ricci, est en route pour la capitale chinoise où il doit rencontrer l'empereur. 18 ans ont passé depuis qu'il est arrivé dans la ville côtière de Guangdong. Par un lent travail d'approche, des autochtones, des officiers, des influents mandarins, il est enfin parvenu à obtenir une audience qui lui permettra de rencontrer l'homme le plus influent du pays et de lui parler de Jésus-Christ.

Il est assez nerveux et seule la pensée des présents qu'il transporte le rassérène quelque peu. Parmi eux figurent une mappemonde sur laquelle la Chine figure au centre et une horloge précieuse, objet dont l'empereur raffole. Huit jours seulement après qu'il lui en ai fait prèsent, l'horloge tombe en panne et Matteo Ricci est le seul qui soit à même de la réparer.

L'empereur n'a peut-être pas compris les raisons de l'insistance de Matteo Ricci à le rencontrer mais, touché par sa persévérance ou parce qu'il avait besoin de lui pour réparer les montres et horloges qu'il lui avait offertes, il a accepté qu'il reste et lui a donné l'autorisation de construire une petite église à l'extérieur de l'enceinte du palais.

Nantang ou l'Eglise du sud est la première église à avoir été construite à Beijing et c'est là que Matteo Ricci priait. Il semblerait que le bâtiment original avait un style chinois à l'extérieur et un style occidental à l'intérieur.

L'actuelle Eglise du sud a été érigée en 1905. Au cours de quatre rénovations successives, elle a perdu son apparence chinoise au profit d'une façade réellement occidentale.

Toutefois des vestiges de ses racines chinoises subsistent, comme par exemple le jardin où se dresse une statue de la vierge Marie ou la stèle qui retrace l'histoire de Matteo Ricci et de son amitié avec l'empereur.

Les bonnes relations entretenues par Matteo Ricci et Adam Shall Von Bell, avec l'empereur ont été payantes. Le christianisme s'est répandu dans la Chine entière au courant des années suivantes. Dans la plupart des églises l'architecture traditionnelle chinoise se combine de manière intéressante avec des touches plus locales et des particularités religieuses.

Deuxième phase : architecture occidentale

Dans sa seconde phase, le style architectural des églises est occidental.

La grue est un oiseau symbolique en Chine. Les grues mécaniques qui se dressent partout dans le pays montrent bien à quel point la Chine est désormais en marche vers les temps modernes. La plupart des projets architecturaux sont réalisés par les meilleurs architectes du monde. Les premières réalisations des architectes occidentaux en Chine ont été des églises et la toute première a été construite à Shanghai.

Xu Jiahui est le centre commercial de Shanghai. Cela signifie que le terrain appartenait à la famille Xu qui compte parmi ses ancêtres, Xu Guangqi, un ami de Matteo Ricci. Son descendant est le premier en Chine a avoir commandité une œuvre à un architecte occidental, cette église.

Saint-Ignace est une église du Moyen-Age, de style gothique dont la forme est celle d'une croix latine dans un carré. Toutes sortes d'histoires circulent à propos de la plus grande église de Shanghai. Certains prétendent qu'elle est l'oeuvre d'un architecte français, d'autres pensent qu'il était espagnol. Une légende rapporte que l'autel principal à été transporté en une seule pièce de Paris, à Pâques de l'an 1919 et que cette église était en son temps la plus grande de tout l'extrême-Orient.

Au-delà de la légende, ce qui est certain c'est que cette cathédrale qui mesure 60 mètres de haut et qui a été construite en 1910 est le premier édifice de style complètement occidental a avoir été construit en Chine.

Un portrait de Matteo Ricci et Xu Guangqi qui l'a aidé à traduire nombre d'ouvrages scientifiques occidentaux en chinois rappellent les liens anciens entretenus par la famille du fondateur avec le christianisme.

Bâtie selon les plans dessinés par des Occidentaux et où figurent tous les éléments d'une église gothique traditionnelle, abside, chapiteau, claire-voie, voûte, notamment, l'église comprend dix-neuf autels et un sanctuaire pouvant contenir 2'500 personnes.

Jin Ye Servant d'église

Regardez, cet endroit qui est dans une lumière blanche, dans la nef. Ce n'est pas un deuxième étage, mais un corridor qui fait le tour de l'église et qui a plusieurs fonctions. Tout d'abord, il permet de résorber la poussière. La circulation d'air pousse la poussière dans le corridor et facilite le nettoyage de l'église qui est très propre même si les nettoyeurs ne sont pas très nombreux. Ce corridor a aussi pour fonction d'absorber les bruits. Regardez l'autel principal. Lorsque le prêtre parle, sa voix résonne dans la nef centrale mais, grâce au corridor qui atténue les échos, ses propos sont distincts dans toute l'église.

Les ruines de St. Paul Macao ; Eglise française (Mission catholique de Tientsin, Tianjin ; La maison de pierre (église catholique romaine) Guangdong ; Eglise catholique, Guangxi ; Eglise Ste Sophie, Harbin ; Eglise St. Nicolas, Harbin ; Eglise St. Ibervel, Harbin ;

En réalité, quelque cinquante ans avant que l'église Saint-Ignace ne soit construite, en vertu du traité inégal signé sous la menaces des fusils entre la Chine et la France, les pays occidentaux s'arrogèrent le droit de construire des églises où ils le souhaitaient et dans le style qu'ils voulaient. A partir de là, dans beaucoup de grandes villes, les églises ressemblent en tout point aux édifices religieux occidentaux.

Au début du 19e siècle, on comptait à Shanghai 120 églises et des dizaines de milliers de chrétiens.

Dans la ville de Beijing, quatre églises se dressent au quatre points cardinaux de la cité interdite.

La cathédrale du sud, Beijing ; Eglise de l'est ; Eglise de l'ouest

De plus en plus de Chinois se rendent à l'église, au début par curiosité mais aussi plus tard par amour de Dieu.

Sœur Dai Jing Vice-directrice Bureau des affaires étrangères de Beijing, Diocèse des églises catholiques

Chaque jour, les soeurs qui résident ici pénètrent dans l'église à quatre reprise : pour la prière du matin, à midi pour une demi-heure de prière avant le repas, à 5 heures pour la prière de l'après-midi et à 8 heures pour la prière du soir. La prière du soir est obligatoire, symbole de notre vie en commun.

Cette allée s'appelait autrefois jiangmi. Le jiangmi est une sorte de matériau de construction qu'on trouve dans les édifices chinois, comme la grande muraille ou le palais de l'empereur par exemple. Au début du 20e siècle, ce matériau a aussi été utilisé pour construire des églises. A la même époque, comme cette allée a vu se construire de plus en plus de façades de style occidental et d'ambassades, son nom s'est transformé en «dongjiaomin xiang», allée diplomatique de l'ouest. Ce nom figure dans les livres d'histoire et au-delà des récits de conflits et de guerres, illustre aussi l'histoire des églises en Chine.

Vestige de l'ambassade française ;

Vestige de la poste française

Voici l'église St. Michel, dédiée à l'archange Michel, prince de toutes les armées célestes. Pendant presque un demi-siècle de guerres chinoises, cette église, comme beaucoup d'autres, a été attaquée.

Si les Occidentaux ont obtenu le droit d'édifier des églises, cette résolution a aussi insuflé des réactions de colères contre les envahisseurs et les églises sont devenues la cible de la résistance locale. L'église St. Michel dans l'allée diplomatique de l'ouest ne fait pas figure d'exception et a été la cible de la colère populaire.

Le feu, les guerres et les désastres naturels n'ont cessé de détruire les églises de Beijing et la plupart d'entre elles ont été reconstruites à plusieurs reprises. Les meilleurs exemples sont les quatre fameuses églises de la capitale, les églises nord, sud, est et ouest.

L'église du sud, Beijing ; 1775

1605 Construite par Matteo Ricci

1712 Reconstruite pour la première fois

1720 Détruite par un tremblement de terre

1721 Reconstruite pour la seconde fois

1730 Détruite par un tremblement de terre

1775 Détruite par le feu

Reconstruite pour la quatrième fois

1900 Détruite par les Boxers

1904 Reconstruite pour la cinquième fois

L'église de l'est, Beijing ; 1884

1655 Construite à Wangfujing

1662 Reconstruite pour la première fois

1712 Reconstruite pour la deuxième fois

Détruite par un tremblement de terre

1807 Détruite par le feu

1884 Reconstruite pour la troisième fois

1900 Détruite par les Boxers

1904 Reconstruite pour la quatrième fois

L'église de l'ouest, Beijing; 1900

1722 Construite à Xizhimen

1811 Détruite

1867 Reconstruite pour la première fois

1900 Détruite par les Boxers

1912 Reconstruite pour la deuxième fois

L'église du nord, Beijing; 1888

1703 Construite à Chanshikou

1730 Détruite par un tremblement de terre

1827 Détruite

1866 Reconstruite

1886 Déplacée à Xishiku

1900 Attaquée par les Boxers

1902 Rénovée

A l'heure actuelle, les compagnies high-tech sont à Beijing presque aussi nombreuses que les restaurants et les bars. Les dirigeants de cette compagnie d'informations sont un couple qui tous deux détiennent un doctorat en histoire de l'Université de Chicago. Ils m'ont fait part d'une curiosité qui se trouve dans le sous-sol de leur bureau.

Sous le sol se cache une vaste fosse qui est en fait un baptistère.

David Jacobson Directeur général SinoFile Information Services LTD

Lorsque nous avons rénové ce bâtiment historique, nous avons dû remplacer l'ancien sol et c'est à ce moment-là que nous avons découvert cette cavité, juste ici, sur l'avant de l'église. A la fondation de la cathédrale anglicane, ce baptistère était utilisé pour baptiser les chrétiens. L'eau coulait par ce côté-là et remplissait la fosse et les nouveaux chrétiens descendaient dans l'eau. Le pasteur se tenait ici, au sec et les baptisaient.

Troisième phase : Le retour de la tradition chinoise

La troisième phase marque le retour de la tradition chinoise.

Sur ces images tirées de journaux américains du siècle dernier, on peut voir à quoi ressemblait l'église lorsqu'elle a été construite en 1907.

Plus tard, pendant la révolution culturelle,l'édifice a servi d'entrepôt. Une étoile rouge a été gravée sur le fronton. Elle appartient maintenant à une compagnie d'informations.

L'église a été construite selon des plans astucieux et depuis la rue on ne voit qu'une banale résidence. Seuls quelques experts peuvent deviner ce qui se cache derrière cette apparence chinoise.

Zhang Fuhe Professeur Département d'architecture Université de Qinghua

En y regardant de près, on s'aperçoit que la structure carrée de l'église est une croix. Un clocher surmonte l'édifice. Au dessus de l'autel est érigé un dôme. Cependant, le clocher comme le dôme reprennent la forme octogonale des pagodes chinoise.

Peut-être pour éviter d'être en proie aux conflits qui ont opposé l'église catholique à la population chinoise, l'église protestante qui ne s'est établie en Chine qu'au 19e siècle a choisi une autre approche. La plupart des églises protestantes essaient de trouver un équilibre entre la tradition religieuse et les coutumes chinoises.

Cette église qui se situe dans la zone tropicale de la Province du Yunnan en est un bon exemple. Construite avec les briques rouges de la région et surmontée d'un toit de paille, sa structure reprend néanmoins la forme d'une croix grecque.

Quant à cette église-ci, elle est presque en tout point pareille aux édifices qui se nichent dans les jardins chinois. Seule la croix dressée sur le toit permet de percer le mystère de la vocation réelle du bâtiment.

Si on regarde de près l' Eglise du nord, à Beijing, on s'aperçoit que la structure gothique typique est flanquée de deux pagodes qui abritent des stèles. Des deux côtés de la porte, se dressent face à face les deux lions de pierre qui traditionnellement sont placés à l'entrée des habitations chinoises.

Voici Wangfujing, le centre commercial de Beijing.

L'Eglise de l'est qui se dresse à Wangfujing compte 300 ans d'histoire et est bien plus ancienne que les bâtiments des alentours, les centres commerciaux, les restaurants. Cependant, l'église continue à offrir ses avantages, à l'intérieur comme à l'extérieur.

L'histoire de l'Eglise de l'est est aussi très intéressante. Après 1949, lors de l'avènement du communisme, elle a été utilisée en tant qu'école primaire avant d'être rendue aux chrétiens en 1980.

Dans le souci de dynamiser la zone commerciale, les jardins de l'église ont été transformés en jardin public.

A la tombée de la nuit, les éclairages mettent en évidence l'édifice et la statue de St. Pierre. Une sensation de paix flotte dans les airs et symbolise la beauté impérissable de l'église.

Une semaine avant Noël, dans cette église de Shanghai, on célèbre la venue du Christ.

Shen Cheng-en Pasteur supérieur Eglise communautaire, Shanghai

Au début, les chrétiens étrangers se réunissaient dans les familles. Quand ils ont commencé à être trop nombreux pour se tenir dans des habitations privées, ils sont venus ici. Cet endroit qui appartenait alors à une école privée américaine a été acheté pour y construire une église.

Douglas L. Red Conseiller financier Conseiller de la Chine institutionnelle et du gouvernement

Venir à l'église ici, c'est comme si on était dans la rue principale de n'importe quelle ville américaine. Beaucoup considèrent que pouvoir vénérer Dieu et le Christ dans un lieu surprenant et familier à la fois est une vraie bénédiction.

Peu de changements s'observent actuellement dans le domaine des églises en Chine. Rares sont les nouvelles constructions et les anciennes sont généralement très bien maintenues. Cependant le nombre de personnes qui fréquentent les églises est en augmentation, tant chez les Chinois que chez les étrangers.

Au cours des quelques siècles qui se sont passés depuis que le message du Christ a pour la première fois été diffusé en Chine, les églises se sont installées dans l'histoire de l'Empire du milieu. La plupart d'entre elles se dressent imperturbables dans des rues animées, dominées par les grattes-ciel qui les entourent. Si leur passé est rarement évoqué, leur présent ne sera jamais oublié.

Laurel Bennett Journaliste

Jésus ordonna à l'apôtre Jean : Ecris les choses que tu as vues, celles du présent et celles qui surviendront plus tard. Le message de Jésus Christ s'est vraiment répandu sur la terre entière puisque sa parole a même été gravée sur les murs des églises de cette lointaine Asie.

Merci d'avoir suivi cette édition d'Objectif Chine et au plaisir de vous retrouver.

 



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