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Publié le 29/12/2009
La peinture traditionnelle chinoise

Si les Chinois n'ont pas inventé le pinceau qui se compose d'une touffe de poils enserrée dans un manche, on leur doit tout de même des innovations remarquables. En effet, l'art de la calligraphie chinoise exige de pouvoir varier l'épaisseur du trait. L'innovation réside donc en un pinceau dont la touffe de poils est constituée d'une colonne centrale et d'un manteau externe de longueur différente. La colonne forme alors une pointe qui permet de varier l'épaisseur du trait, et le centre de la touffe de retenir l'encre. Ce qu'on appelle le réservoir du pinceau permet de tracer un maximum de caractères sans retremper le pinceau dans l'encre.

Dans les modèles traditionnels, le manche du pinceau est en bambou et les poils proviennent d'animaux divers comme le mouton, le loup ou encore le blaireau, provenance qui attribue une plus ou moins grande souplesse au pinceau.

Les calligraphes chinois tiennent le pinceau à la verticale du papier qui est étendu sur une table. Cette technique leur permet de jouer subtilement sur la pression exercée sur le pinceau et de contrôler ainsi l'épaisseur du trait, caractéristique fondamentales de cet art.

En calligraphie, le choix du pinceau est fonction de la taille des caractères, mais il n'y a pas de limite supérieure de taille, laquelle ne dépend que des préférences du calligraphe et de la taille des caractères que l'on veut exécuter. Le diamètre des pinceaux varie entre 1 millimètre pour les plus petits et peut atteindre jusqu'à 40 centimètres pour des pinceaux tel que celui qu'utilise maître Zhang. Un pinceau comme celui-ci pèse dans les 41 kilos et pour tracer un caractère de six mètres de haut et 4 mètres de large, il faut six kilos d'encre.

En 105 avant J.-C., Cai Lun eunuque et ministre chinois de l'agriculture de la Dynastie Han, codifia pour la première fois l'art de fabriquer du papier. Plus léger et plus pratique que d'autres supports, le papier fut tout de suite adopté mais les Chinois ne se contentèrent pas de l'utiliser pour écrire mais créèrent un style pictural unique, la peinture à l'encre chinoise ou peinture traditionnelle chinoise. Lorsque les Occidentaux découvrirent pour la première fois la peinture traditionnelle chinoise, ils ne surent apprécier la valeur artistique d'un art dont les racines prennent source dans un mode de pensée original qui met l'accent sur l'unicité de l'homme et du cosmos et le dynamisme ininterrompu au sein même de cet univers. Plus que la représentation d'une forme, la peinture chinoise recherche à exprimer l'âme, le mouvement interne des êtres.

Laurel Bennett journaliste

La peinture traditionnelle chinoise est un art unique qui n'a guère varié aux travers des siècles. La beauté de la peinture chinoise tient en deux composantes essentielles 'shi' et 'xu'. 'Shi' se réfère à la forme, à la structure de la composition picturale, l'utilisation de l'espace, la méthode d'expression, la technique du pinceau utilisée. 'Xu' en revanche désigne quelque chose d'immatériel qui se cache dans la peinture même, une sorte de contenu artistique. C'est l'alliance de [shi] et de [xu] qui donne à la peinture traditionnelle chinoise son caractère unique. Aujourd'hui dans Objectif Chine, nous allons pénétrer dans le monde merveilleux de cet art ancien.

Le pinceau et l'invention du papier favorisa l'essor d'un art nouveau, la peinture qu'on distingue aujourd'hui de la peinture à l'huile occidentale par l'appellation de peinture à l'encre chinoise ou peinture traditionnelle chinoise.

Zhang Qi, Artiste peintre

- Bonjour Mlle Zhang. Que peignez-vous ?

- Je peins une reproduction de Qingming Shanghe Tu, une peinture qui a été exécutée par Zhang Zeduan sous la dynastie Song. Elle fait 528 cm de long pour 25 cm de large.

- Pour quelle raison reproduisez-vous cette oeuvre ?

- Dans sa première phase, la peinture traditionnelle chinoise, comme la peinture à l'huile occidentale était assez réaliste. Elle fonctionne comme l'objectif d'une caméra qui enregistre ce qu'il se passe à un moment donné. Il n'est pas nécesaire de procéder à une analyse pour apprécier Qingming Shanghe Tu. La peinture représente l'échelle de la ville, la vie quotidienne et le style architectural des habitations d'une manière réaliste qui ne nécessite pas notre imagination. Ici, par exemple, le mas du bateau est abaissé; les badauds qui sont sur le pont ou sur la rive saluent de la main et s'exclament. Les travailleurs et les bateliers, eux, n'ont pas le temps de cesser leurs activités et de regarder. Maintenant, nous sommes sur le point d'entrer dans la ville. Une fois dans la ville, nous allons voir les lieux les plus prospères. Les quelque mille personnages qui figurent sur la peinture, arbore chacun une expression différente.

Au-delà de la représentation réaliste de scènes historiques ou quotidiennes, la peinture traditionnelle chinoise a pour but de délivrer un message. A travers des éléments de la nature, elle cherche à capter l'émergence de la vie. Les pins, par exemple, sont souvent utilisés pour symboliser les hommes couverts d'honneur, la forme de l'arbre illustrant leur pouvoir immense. Les bambous peuvent lutter contre les rigueurs climatiques et peuvent donc symbiliser les mandarins qui résistent aux pressions extérieures. Dans cette perspective, les arbres, les pierres et les montagnes n'ont pas seulement une fonction figurative et esthétique, mais apportent à l'oeuvre un sens profond.

Qi Baishi est sans doute le peintre le plus influent du 20ème siècle en Chine. Aucun de ces contemporains n'a pu le dépasser et Picasso lui-même, lorsqu'il a découvert la peinture traditionnelle chinoise, s'est inspiré de la technique de Qi Baishi.

A ses débuts, Qi Baishi était un graveur sur bois. Plus tard, il s'est formé aux arts traditionnels chinois, poésie traditionnelle chinoise, gravure sur sceau, calligraphie et peinture à l'encre. Ses peintures et ses sceaux lui ont permis de gagner sa vie. Dans le croquis libre, l'un des deux genres majeurs de la peinture traditionnelle chinoise, les oeuvres de Qi Baishi se caractérisent par le souffle vital qui émane des objets représentés, caractéristique qui a eu une influence prédominante sur la peinture chinoise moderne.

Mi Jingyang, Conseiller en art

Rongbaozhai

- Les cent dernières années de la peinture chinoise sont marquées par un style nouveau qui a vu l'émergence de nombreux peintres très créatifs. Les peintures que vous voyez ont été créées par un peintre majeur qui appartient à un important courant traditionnel. Il s'agit de Chen Shaomei. Ces peintures représentent des paysages de quelques provinces du sud de la Chine, au bord de la mer.

Dans ces peintures, les rochers se caractérisent par des angles acérés, comme s'ils avaient directement été taillés dans la roche à coup de hâche. La technique utilisée, appelée 'fupingcun' a été créée il y a quelque mille ans. Au lieu d'utiliser la pointe du pinceau, l'artiste trace les traits avec le manche du pinceau, une technique qui permet aux peintres chinois de mettre en évidence la géologie particulière des montagnes et des rochers dans les régions côtières.

Chen Changzhi Artiste peintre

Fils de Chen Shaomei

- Enfant déjà, mon père a appris l'art du distique et la calligraphie de mon grand-père. Mais il aimait tout particulièrement la peinture. Son style de peinture est subtil et élégant, mais le tracé est puissant. Il est le représentant de la peinture Beizong.

Ces deux peintures ont été faites par mon père et ma mère pour être offertes au Président Mao.

- Mao Zedong ?

- Oui. Pour l'anniversaire du Président Mao. Ce tableau, peint par mon père, s'intitule "Montagnes au printemps". Celui-ci, exécuté par ma mère a pour titre "Rivières au printemps". Si vous mettez les deux oeuvres ensemble, elles signifient "La Chine entière est toujours au printemps".

Ainsi, "Montagnes au printemps" et "Rivières au printemps" mis ensemble symbolisent un éternel printemps.

C'est vraiment un très beau présent.

La grandeur d'âme de Chen Shaomei se révèle aussi dans la façon tout à fait désintéressée de transmettre ces talents de peintre et de calligraphe à des amateurs d'art, notamment quand, à l'âge de 22 ans seulement il a été président de la section de Tianjin de la société de peinture de Hushe, le cercle pictural le plus influent en 1931. Aujourd'hui, nombre de ces étudiants sont devenus des peintres reconnus. Voici un certificat qu'il attribua à l'un de ces étudiants.

L'enseignement particulier reçu de peintres célèbres permet à de nouvelles générations d'artistes de faire leur entrée dans le monde de l'art.

Le style utilisé pour peindre mes tigres est le 'xieyi'. Ce que je recherche avant tout c'est que ceux qui les regardent perçoivent l'esprit du tigre. Alteration et exagération des traits sont les techniques qui permettent de faire émerger la grandeur terrifiante du tigre. Il regarde droit devant,. Plutôt imposant. Quel que soit l'endroit où vous vous tenez dans la pièce vous avez l'impression que le tigre vous regarde, imposant et agressif à la fois.

Voici une oeuvre récente, un rouleau de 5 mètres de long où figurent 18 tigres.

Yao Shaohua est né à Beijing en 1942. Il a d'abord étudié sous la houlette de Wang Jinglu, un peintre célèbre qui lui a enseigné l'art du paysage et la peinture des fleurs et des oiseaux. C'est ensuite avec Hu Shuang'an, qu'il a appris à peindre des tigres. Ce n'est qu'après avoir maîtrisé le style particulier de ces deux maîtres qu'il a créé son propre style. Les postures et les expressions de chacun des tigres qu'il peint sont différentes. Parfois, le tigre est esquissé par de nombreux traits, mais la dimension artistique va bien au-delà des traits et ces oeuvres sont une magnifique représentation du style dit du croquis libre, en chinois 'xieyi', une expression qui peut se traduire littéralement par 'écrire l'idée' ou 'écrire l'intention'.

Ce que la peinture traditionnelle chinoise exprime n'est pas uniquement perceptible avec nos yeux comme les contours et les formes, mais est à chercher dans l'essence même des choses. Observer les processus de création de peintres chinois va nous permettre d'améliorer notre compréhension de cet art millénaire.

- M. Chen vous interprétez très bien l'opéra de Pékin.

- Oh, non. Vous êtes trop aimable.

- L'opéra de Pékin est la quintessence de la culture chinoise. Je suis un peintre, mais l'opéra de Pékin me permet de faire un peu d'exercice physique, de renforcer mon énergie vitale. J'aime beaucoup. Tous les matins, je me promène dans mon jardin et chante quelques couplets.

- Pouvez-vous me faire visiter votre maison ?

- Avec plaisir. Prenons ce chemin.

Originaire de Beijing, Chen Dazhang est né en 1930 dans une famille de peintres. Sa riche expérience et son immense talent font d'un lui un peintre très renommé.

Au travers des dynasties, les peintres ont laissé un riche héritage de peintures représentant des fleurs de pruniers. Chen Dazhang a été le premier à peindre des fleurs de pruniers blanches dans un paysage nocturne. Il utilise du blanc pour peindre les pétales, de la poudre d'or pour le pistil et un vert foncé pour les branches. Certaines fleurs sont complètement écloses, d'autres encore en boutons. Il aime peindre les fleurs de pruniers selon différents point de vue. Avec le clair de lune en arrière-fond, il représente la fleur de prunier dans toute sa complexité, celle d'une fleur délicate qui toutefois ne cèdera en rien ni à la neige, ni au gel.

C'est un vrai plaisir d'observer M. Chen peindre puisque c'est alors que se révèle la force intense de son caractère. Son coup de pinceau libre et ample se transmet à ses peintures d'où émanent talent et originalité.

Chen Dazhang puise son inspiration dans la sérénité de la vie à la campagne. Il pense que les plantes qui poussent dans les champs sont dénuées de tout artifice. "Naturel" est sans doute le mot qui exprime le mieux cet élément intangible qui fascine le peintre et dans lequel il puise son inspiration. M. Chen éprouve un plaisir immense à se laisser inspirer par la nature et ses oeuvres sont une parfaite illustration de l'union de la nature, de la vie et de l'art.

- Cette peinture se base sur les esquisses que je viens de faire. Le peintre doit avoir une forme de connaissance de la courge, de son apparence. Ensuite, l'intelligence de l'artiste doit sublimer cette réalité. La peinture doit être encore plus belle que l'objet réel. Elle ne doit pas être une simple reproduction de l'objet réel. Pour cela, la photo suffit. Une peinture a besoin d'une réinterprétation artistique.

Zhang Wencheng Peinter

- M. Zhang. Bonjour.

- Bonjour. Bienvenue. Je suis en train de peindre.

- C'est votre oeuvre ?

- Oui, je suis en train d'imiter le style croquis libre de Qi Baishi et peint des poussins dans toutes sortes de postures.

- Très intéressant. Est-ce que je peux essayer ?

- Bien sûr.

- Il faut tremper le pinceau dans l'encre épaisse.

Tenez fermement votre pinceau. Poser puis tourner le pinceau et soulevez-le.

Bien. Ceci est la tête du poussin.

Faisons maintenant les ailes.

Un trait, puis un autre. Et voilà les ailes. Et maintenant, la queue, puis le corps et le poussin est terminé.

- Ça va ?

- C'est bien. Maintenant, faites les yeux des poussins. L'âme du poussin est dans les yeux.

C'est comme s'il courait! Bravo !

Les peintres chinois imitent le style de leurs prédécesseurs. Parfois les copies sont si parfaites qu'on a peine à distinguer l'original de la reproduction. Pas dans ce cas, bien évidemment. Toutefois, cette pratique explique le fait que la peinture traditionnelle chinoise n'a guère varié au cours des siècles.

- Nous avons peints des poussins. Maintenant je vais peindre un coq.

- Magnifique !

- En chine, le coq est un symbole de bonne augure.

C'est magnifique. La force du coq se dégage de sa position en appui sur un rocher. Majestueux, il se tient sur une seule patte. Un parfait exemple de peinture traditionnelle chinoise.

Chaque objet possède une couleur qui lui est propre, comme ces fruits. La pomme est rouge. La poire jaune. L'orange est évidemment orange. Certains de ces grains de raisins sont verts, d'autres gremats et les derniers sont entre les deux. De nombreux peintres chinois n'utilisent que de l'encre noire mais parviennent à créer toute une gamme de nuances qui va du plus clair au plus sombre. Ainsi, même si les peintures, comme celles de M. Zhang, ne sont exécutées qu'avec de l'encre noire, elles se déclinent en nuances subtiles.

- M. Zhang, comment faites-vous pour rendre les différentes couleurs du raisin.

- Le raisin est le plus souvent grenat, vert ou jaune. Le croquis libre, un genre de la peinture traditionnelle chinoises joue sur la densité de l'encre pour rendre les nuances. Quand on peint des grains de raisins, le grenat est rendu par une encre sombre et le vert par une encre plus claire et le jaune par une encre très pâle. Les différentes couleurs et leur diverses intensité sont rendues par la densité de l'encre. La tonalité de l'encre se divise en cinq catégories, soit concentrée, diluée, sèche, humide et noire brûlée. Ici vous pouvez voir l'encre dense, l'encre diluée, la sèche et l'humide. Ça c'est la noire brûlée qui donne cette impression de force.

Seul le talent des peintres permet de rendre toutes les subtilités des nuances. Dans le monde moderne, entraîné dans la spirale des changement rapides, les valeurs culturelles se modifient et seuls les experts sont encore capables d'apprécier l'infinie subtilité de ces peintures.

De ce fait, de nombreux peintres modernes ont transformés le style de la peinture traditionnelle. Ainsi, lorsque Liu Fanting peint des chats, il esquisse la forme de l'animal avec un trait à l'encre et ajoute ensuite de la couleur, comme s'il voulait enrichir la portée de la toile.

La force de son travail doit beaucoup à l'utilisation de la couleur.

Comme la peinture chinoise n'est pas supposée être la reproduction fidèle d'une perspective particulière, les peintres chinois mêlent dans une même toile différents points de vue.

Par exemple, on peut prendre le sommet de cette montagne. … Ensuite on prend ces arbres. … et cette maison.

La difficulté réside dans la manière d'assembler les différents points de vue et les peintres utilisent souvent la brume et les nuages pour conférer à la peinture une impression d'ensemble.

La Chine s'étend sur une surface de 9,6 millions de kilomètres carrés et offre des paysages aussi variés que possibles : montagnes et vallées, déserts et lacs couvrent son territoire. Cette diversité offren une source inépuisable de sujets aux peintres paysagistes.

- Quel âge avez-vous, madame Ge ?

- J'ai 85 ans.

- 85 ans ! Vous avez l'air en pleine forme.

- Merci.

- Est-ce que vous sortez souvent pour faire des croquis ?

- Très souvent. Ces croquis me donnent du matériau pour mes peintures.

Les rouleaux horizontaux comme celui-ci sont parfaits pour représenter l'étendue des lacs et des montagnes. Les rouleaux verticaux, en revanche, rendent à merveille la hauteur des montagnes. En règle générale, les gens préfèrent les rouleaux horizontaux.

Dérouler soi-même une peinture sur rouleau, c'est un peu comme plonger dans les secrets d'un étonnant passé.

Si chaque partie a un sens en soi, c'est l'ensemble qui confère à l'oeuvre toute sa portée.

Depuis des dizaines d'années, Ge Yan peint des paysages. Aujourd'hui, elle a invité sept artistes pour peindre un long rouleau intitulé "Les 10 000 li de la Grande Muraille".

Ils esquissent tout d'abord les contours des montagnes avec une encre très diluée. Ensuite, par touches d'encre posées verticalement ou horizontalement, ils leur donnent de l'épaisseur. Le style utilisé, le croquis libre, met en relief la majesté des montagnes couvertes par d'épaisses forêts. Dans les eaux des lacs et des rivières se reflètent la beauté des nuages. Les montagnes qui s'estompent dans le lointain horizon sont esquissées avec de l'encre très diluée ou avec la couleur bleue.

Le paysage n'est pas complètement réaliste mais mêle habilement art visuel et souvenirs. La subtile disposition des panoramas naturels, des sites historiques et des espaces vides donne l'impression que la peinture sort de son cadre matériel ouvrant ainsi des voies à l'imagination.

La Grande Muraille de Chine a des dimensions si extraordinaires qu'on a longtemps cru qu'elle était l'une des rares constructions humaines à pouvoir être vue depuis l'espace. De tout temps, elle a été source d'inspiration et aujourd'hui, huit peintres ont collaboré pour en saisir la majestueuse beauté, y compris dans ses sites les plus célèbres comme Badaling et Mutianyu. A l'image de la Grande Muraille, les dimensions de ce rouleau sont phénoménales puisqu'il mesure 20 mètres de long pour un mètre de large.

Les peintres qui collaborent pour exécuter une oeuvre doivent tous posséder une solide maîtrise technique mais ce qui donne la force au tableau ne peut s'expliquer avec des mots.

Laurel Bennett Journaliste

A ses débuts, la peinture traditionnelle chinoise était classées parmi d'autres techniques artisanales, comme la fabrication d'objets en céramique, en bronze ou en jade. Depuis lors, la peinture traditionnelle chinoise a évolué avec la société et acquis les lettres de noblesse qui caractérisent cet art aujourd'hui. A travers l'évolution de la peinture, nous pouvons retracer la succession des dynasties et les changements qui ont marqué la société.

Merci d'avoir suivi cette édition d'Objectif Chine.

Source: CCTV



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