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Publié le 12/01/2009
Voyons l'infraction du dalaï-lama par rapport à la Constitution chinoise et son volet lié à la liberté de croyance religieuse

Une cérémonie religieuse.

Le dalaï-lama réclame une « liberté religieuse » absolue, débarrassée de la contrainte légale. Il veut gérer les monastères et recruter des bonzes et bonzesses selon la « tradition religieuse » et le « système religieux ». Cela revient à restaurer la situation d'avant la réforme démocratique de 1959, où le Tibet était dominé par une théocratie régie par le dalaï-lama. A cette époque-là, le Tibet comptait 2 676 monastères et 120 000 bonzes et bonzesses, soit environ un dixième de la population tibétaine. Les monastères manipulaient pourtant plus d'un tiers des moyens de production sociaux ; avec les aristocrates et les bureaucrates, ils constituaient les trois catégories de « seigneurs » qui dominaient la société tibétaine. Cela ne pouvait qu'empêcher le développement social.

La Loi de la République populaire de Chine sur l'éducation obligatoire stipule ceci : « L'éducation obligatoire est une éducation exercée de façon unifiée par l'Etat, que tous les enfants à l'âge approprié doivent recevoir ; elle est une cause d'utilité publique que l'Etat est obligé de garantir. » « Tous les enfants et adolescents à l'âge scolaire de nationalité de la République populaire de Chine, sans distinction de sexe, d'ethnie, de race, de richesse familiale et de croyance religieuse, jouissent, en vertu de la loi, du droit égal de recevoir l'éducation obligatoire et s'acquittent du devoir de recevoir l'éducation obligatoire. » L'idée du dalaï-lama de « déterminer le nombre et l'âge des moines à entrer dans un monastère selon le système religieux et exercer librement les activités et les rites religieux comme réciter des sutras » va à l'encontre des règles du développement social, et qui plus est, viole la Loi chinoise sur l'éducation obligatoire.

Actuellement, les croyants jouissent pleinement de la liberté de croyance religieuse en Chine. Les fidèles du bouddhisme tibétain disposent presque tous d'une salle de prière ou d'une alcôve de bouddha chez eux. Ils peuvent aussi, à leur volonté, inviter des moines chez eux à lire des textes de sutras ou organiser des rites religieux. Et chaque année, le nombre de pèlerins à Lhassa dépasse le million. Ces phénomènes sont connus de tous. Mais la partie du dalaï-lama nie le fait que les Tibétains bénéficient de la liberté de croyance religieuse, et puis, sous couvert de « recours aux critères internationaux », il réclame d'amender la Constitution chinoise, ce qui a révélé son intention de rétablir le système théocratique de l'ancien Tibet.

 

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