Modifier la taille du texte

Modifier la taille du texte

Imprimer cet article

Commenter cet article

BEIJING INFORMATION
CULTURE Vidéos ÉDUCATION ET SCIENCES Panorama du Tibet VOYAGE E-MAIL
Panorama du Tibet>>> 1
Publié le 24/10/2008
Chine Tibet : Faits et Chiffres (2008)

1-2-3 La dynastie des Ming (1368-1644)

La dynastie des Yuan fut renversée en 1368 et céda la place à la dynastie des Ming. Dès son intronisation, l'empereur des Ming envoya des édits au Tibet pour encourager les tribus à se soumettre à l'autorité de la nouvelle cour et à remettre les sceaux d'autorité délivrés par les Yuan. Les Ming nommèrent les chefs de tribu à de nouveaux postes et leur délivrèrent des sceaux d'autorité, tout en continuant d'exercer la souveraineté sur le Tibet.

Les Ming mirent fin au système d'attribution de titres de la dynastie des Yuan et établirent un système particulier consistant à attribuer des titres différents aux chefs religieux et aux chefs politiques, à leur délivrer des sceaux pour qu'ils gèrent leur propre région. Personne ne put leur succéder dans leur poste sans l'autorisation de l'empereur.

Pour l'essentiel, les Ming poursuivirent le système introduit par les Yuan en ce qui concerne la division administrative et l'établissement des organes militaires et civils. Aux U-Zang et Do-khams, les Ming instaurèrent deux commandements avec un cantonnement pour diriger les affaires politiques et militaires. Les chefs religieux et laïques locaux furent nommés fonctionnaires militaires et civils à divers niveaux de hiérarchie. La nomination, la révocation, la promotion et la mutation des fonctionnaires à tous les niveaux relevaient du gouvernement central.

1-2-4 La dynastie des Qing (1644-1911)

En 1644, la dynastie des Qing désigna Beijing comme capitale de l'empire. Le gouvernement central des Qing exerça la souveraineté au Tibet selon les règles établies. Si les fonctionnaires nommés par la dynastie précédente remirent les sceaux officiels délivrés par les Ming, ils purent cependant garder leur poste. En 1652, le 5e dalaï-lama arriva à Beijing où l'empereur Shunzhi lui accorda une audience. En 1653, l'empereur lui conféra un titre honorifique et sa position politique et religieuse au Tibet fut ainsi fixée. Par la suite, le 5e panchen-lama bénéficia du même traitement accordé par l'empereur Kangxi. Depuis lors, seuls les dalaï-lamas et panchen-lamas qui recevraient un titre conféré par le gouvernement central furent considérés comme légaux. Cette forme de consécration fut érigée en règle.

Sur la base de l'expérience des Yuan et des Ming, les Qing réajustèrent la gestion administrative exercée sur le Tibet selon la situation. Par exemple : envoyer un amban (envoyé impérial) au Tibet pour assumer l'entière responsabilité du Tibet ; réajuster le système de gestion des pouvoirs politique et religieux du Tibet ; conférer des titres aux dalaï-lama et panchen-lama et fixer la sélection aléatoire de leur réincarnation par le tirage au sort à l'aide d'un vase en or ; établir le principe de laisser le gouvernement central décider des affaires extérieures et de la défense de la région tibétaine ; délimiter le Tibet d'aujourd'hui avec le Qinghai, le Sichuan et le Yunnan ; fixer les pouvoirs de dalaï-lama et panchen-lama et leur juridiction, délimiter la zone subordonnée directement à la compétence de l'envoyé impérial, entre autres..

   page précédente   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   page suivante  



Beijing Information
24 Baiwanzhuang, 100037 Beijing République populaire de Chine
Edition française: Tél: 68996274 Fax: 68326628