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Panorama du Tibet>>> 1
Publié le 24/10/2008
Chine Tibet : Faits et Chiffres (2008)

1-2 Évolution historique

Selon les résultats de recherches scientifiques menées dans de nombreux domaines tels que la génétique, l'archéologie, l'histoire et la linguistique, on est parvenu à la conclusion suivante : les Han et les Tibétains ont des ancêtres éloignés en commun ; des relations étroites existaient entre plusieurs civilisations préhistoriques du Tibet et leurs contemporaines han ; le plateau tibétain maintenait un contact étroit avec l'intérieur du pays dans les domaines économique, politique et culturel. Le Tibet est depuis l'Antiquité une partie intégrante impartageable de la Chine.

1-2-1 Du VIIe au XIIe siècle

Au début du VIIe siècle, la puissante dynastie des Tang fut fondée dans les plaines centrales de la Chine, mettant fin à une période de confusion et de division de 300 ans. À la même période, la tribu Spurgyal se soulevait à Yarlung, dans la région de Shannan, conquit toutes les tribus tibétaines et fonda la dynastie des Tubo, premier pouvoir unifié sur le plateau Qinghai-Tibet.

À la suite des deux mariages entre la dynastie des Tubo et la dynastie des Tang, les échanges politiques, économiques et culturels s'élargirent et s'approfondirent, les contacts mutuels entre les peuples augmentèrent. Les relations entre les Tibétains et d'autres ethnies de la Chine connurent un rapprochement sans précédent dans l'histoire. La dynastie des Tang et le royaume des Tubo connurent huit alliances au cours de leur histoire. Le monument à l'Alliance Tang-Tubo devant le monastère de Jokhang à Lhassa (également connu sous le nom d'Alliance établie dans la période de Changqing sous le règne de Li Heng et également comme Union entre le neveu et l'oncle) fut construit après la huitième alliance Tang-Tubo. Ensuite, pendant les trois ou quatre siècles qui suivirent, les Tibétains maintinrent d'étroites relations avec les dynasties des Song du Nord et du Sud, des Xia de l'Ouest, des Liao et des Jin.

1-2-2 La dynastie des Yuan (1271-1368)

En 1271, le souverain Mongol Kubilay Khan adopta pour son territoire le nom d'empire « yuan ». Le U-Zang (actuellement dans les régions centrales, occidentales du Tibet) et Do-khams (aujourd'hui dans les régions orientale et au nord-est du Tibet) devinrent une partie du territoire de l'Empire des Yuan multiethnique et furent officiellement administrés par le gouvernement central de la Chine.

Avec l'unification du pays, les Yuan adoptèrent, conformément aux conditions réelles du Tibet, des politiques et mesures qui eurent une grande influence.

– Instituer pour la première fois dans l'histoire de Chine le Conseil d'administration générale (renommé en 1288 Conseil des affaires politiques). Celui-ci fut chargé des affaires bouddhiques au niveau national et des affaires administratives et militaires du Tibet et d'autres régions. Les fonctions de chef du conseil étaient cumulées en général par le premier ministre et celles de chefs adjoints étaient assumées par un moine recommandé par le dishi (autorité spirituelle suprême de l'empereur).

– Recenser la population, établir des relais de poste, percevoir des impôts, maintenir des forces armées, nommer des fonctionnaires et mettre en application la loi pénale et le calendrier de la cour impériale.

– Recruter des religieux et laïques tibétains comme fonctionnaires supérieurs des gouvernements central et local. Les autorités centrales eurent le pouvoir d'établir ou annuler les organes administratifs, de nommer ou révoquer, promouvoir ou dégrader, primer ou sanctionner les fonctionnaires dans les régions tibétaines comme U-Zang et Do-khams.

– Fixer la division administrative locale du Tibet. Trois bureaux de commissaires à la pacification (Cholkha Gsum selon les annales en langue tibétaine) au même niveau hiérarchique subordonnés au Conseil des affaires politiques furent institués, dont deux exercèrent la juridiction sur la Région autonome du Tibet d'aujourd'hui : Lhassa, Shannan, Xigaze, Ngari furent placés sous la juridiction du bureau de commissaires à la pacification d'U-Zang, et celui de Do-khams fut chargé d'administrer Qamdo et l'est de Nagqu. Installé à Sagya, le bureau de commissaires à la pacification d'U-Zang eut sous sa juridiction treize myriarchies (groupes de 10 000 foyers) et quelques milliarchies (1 000 foyers) et préleva des impôts. La démarche des Yuan posa une base pour l'évolution du découpage administratif du Tibet.

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