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Chine information et reportage
Publié le 22/11/2007
Le Centre d'information du XVIIe Congrès du PCC tient une conférence de presse sur le développement économique et social

Une faible possibilité de hausse des prix à juger sur le long terme

Les prix ont augmenté récemment, mais l'indice des prix à la consommation (IPC) et l'inflation sont deux notions différentes. La hausse de l'IPC n'est pas nécessairement synonyme d'inflation. Ce dernier cycle de hausse des prix est principalement influencé par la hausse brutale des prix des produits agricoles, particulièrement des denrées alimentaires. Pour les huit premiers mois, le niveau des prix a augmenté de 3,9 %, dont 3,3 % provoqués par la hausse des prix des aliments. Vu la périodicité de l'offre des produits agricoles, l'ensemble des prix devrait se maintenir à un niveau élevé pendant un certain moment, mais à long terme, les possibilités de hausse des prix restent faibles. À l'échelle nationale, pour le moment, pour la plupart des biens de consommation pour les industries, l'offre dépasse la demande ; les céréales ont connu de très bonnes récoltes durant trois années consécutives. Les récoltes estivales de céréales et le riz précoce de cette année ont été bonnes, les céréales automnales, ont également bénéficié d'une bonne moisson. Les greniers sont presque pleins. On prévoit donc que les prix des céréales resteront stables, c'est une condition de base pour conserver la stabilité générale du niveau de prix total. Dans une perspective internationale, suite à l'augmentation des prix des produits agricoles sur le marché international, la plupart des pays font face à une situation où la forte hausse de prix des aliments contribue à l'augmentation des prix à la consommation. Avec l'augmentation des prix des céréales et le développement de la production, les grands pays exportateurs de maïs et de soja ont élargi la surface semée, le rendement céréalier est donc assuré en principe. Tant que l'on stabilise les prix des céréales, le niveau général des prix peut être contrôlé. Il reste à prendre des mesures synthétiques pour contenir l'envol des prix et éviter la dérive de l'économie caractérisée par la rapidité un peu excessive vers la surchauffe.

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