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Conférence de presse du MAE de Chine
Publié le 28/02/2012
22 février 2012

Le 22 février 2012, le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hong Lei a tenu une conférence de presse.

Q : Récemment, un cargo battant pavillon panaméen et transportant des marins chinois de Taiwan et du Continent a été attaqué par des pirates au port de Lagos, au Nigeria, veuillez nous en donner plus d'informations et présenter les démarches de votre Ministère.

R : Au petit matin du 14 février, heure locale, huit pirates armés ont attaqué le FourSeas SW, cargo battant pavillon panaméen, au large du port de Lagos du Nigeria, faisant des morts et blessés parmi les marins et des dégâts matériels. Les pirates ont pris la fuite après que l'équipage a donné l'alerte et qu'un navire militaire étranger se trouvant dans la zone était venu à son secours.

Une fois informé, le Consulat général de Chine à Lagos a envoyé du personnel au port de Lagos pour rendre visite aux membres d'équipage chinois dont certains sont originaires de Taiwan. Le personnel du Consulat général a aidé l'équipage à prendre des mesures de sécurité et à contacter le propriétaire du cargo et son agent local ainsi que la société employeur des marins, demandé aux parties concernées de traiter les conséquences de cette attaque avec soin, et exhorté le Nigeria à envoyer la police armée pour assurer la sécurité des marins chinois et du cargo, à redoubler d'efforts pour élucider cette affaire et sanctionner sévèrement les responsables. En ce moment, la police locale a renforcé la protection du cargo. L'ensemble de l'équipage, y compris les marins taiwanais, a remercié le Consulat général pour son aide prompte et attentive.

Q : Suite à la négation du massacre de Nanjing par le maire de Nagoya, la ville de Nanjing a suspendu ses échanges officiels avec la ville de Nagoya. Quels sont vos commentaires là-dessus ? Cet incident affectera-t-il les relations sino-japonaises et leurs échanges dans les autres domaines ?

R : Concernant la négation du massacre de Nanjing par le maire de Nagoya, la Chine a officiellement fait savoir sa position et entrepris des représentations auprès des autorités japonaises pour exprimer à celles-ci sa grave préoccupation. La ville de Nanjing a décidé d'arrêter provisoirement ses échanges officiels avec la ville de Nagoya, nous exprimons notre compréhension et notre soutien à cet égard. Et nous suivrons avec attention l'évolution de cette affaire.

Cette année marque le 40e anniversaire de la normalisation des relations sino-japonaises et l'« Année de l'amitié et des échanges entre les peuples chinois et japonais ». En une année aussi importante, nous espérons que le Japon observe scrupuleusement les principes énoncés dans les quatre documents politiques sino-japonais et travaille ensemble avec la Chine, dans l'esprit dit « tirer la leçon du passé pour se tourner vers l'avenir », pour promouvoir un développement sain et stable des relations sino-japonaises. Cela correspond aux intérêts fondamentaux des deux pays et de leurs peuples.

Q : Pour quelles raisons la Chine n'a pas encore décidé d'assister à la Conférence des « Amis de la Syrie » ? Certains pays envisagent de fournir des armes à l'opposition syrienne. Quel est votre commentaire ?

R : La Chine est en train d'étudier le rôle et le mécanisme de cette conférence.

Comme vous l'avez dit, certains pays ont dit qu'ils pourraient donner des armes à certains rebelles syriens. Je voudrais souligner que dans le contexte actuel, les différentes parties doivent toutes agir dans l'intérêt de la paix et de la stabilité du Moyen-Orient, persévérer dans la recherche d'une solution pacifique de la crise syrienne et redoubler d'efforts pour apaiser la tension, favoriser la solution politique et éviter une escalade de la violence.

Q : Les dirigeants sud-coréens estiment que la Chine n'a pas respecté les conventions internationales sur le dossier des Nord-Coréens entrés illégalement en Chine et disent vouloir en saisir le Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

R : Les Coréens que vous avez évoqués ne sont pas des réfugiés, mais des gens entrés illégalement sur le territoire chinois pour des raisons économiques. La Chine traite depuis toujours ce dossier avec précaution et humanité conformément à sa législation et au droit international. Cela correspond aux intérêts des différentes parties et à la pratique internationale. Le Conseil des Droits de l'Homme n'est pas le bon endroit pour discuter de cette question. Nous récusons le mot « réfugié » et nous nous opposons à toute internationalisation et politisation de cette question.

Q : Selon la Chine, quel rôle doit jouer la Conférence des « Amis de la Syrie » ?

R : La Chine préconise depuis toujours que la communauté internationale doit jouer un rôle positif et constructif pour trouver une solution pacifique et adéquate à la question syrienne.

Q : Pensez-vous que le dialogue de haut niveau entre la RPDC et les Etats-Unis qui aura lieu demain contribuera à la reprise des pourparlers à six ?

R : Préserver la paix et la stabilité de la Péninsule coréenne et réaliser la dénucléarisation de la Péninsule correspondent aux intérêts communs des différentes parties et constituent l'attente commune de la communauté internationale. La Chine estime depuis toujours que les pourparlers à six sont une plate-forme efficace pour trouver une réponse équilibrée aux préoccupations des différentes parties, réaliser la dénucléarisation de la Péninsule et y préserver la paix et la stabilité. Nous espérons que les parties concernées maintiendront l'élan de dialogue et de contact, continueront à travailler à un règlement des divergences par voie de dialogue et négociations, afin de créer des conditions favorables à une reprise au plus tôt des pourparlers à six. La Chine entend travailler avec les différentes parties pour continuer à jouer un rôle constructif en ce sens.

Q : Récemment, le « vice-ministre taiwanais de l'économie » s'est rendu en Allemagne, en France et en Belgique pour la conclusion d'un accord de coopération économique avec l'UE. Le nouveau « représentant » de Taiwan au Royaume-Uni a dit récemment que Taiwan travaillait à « l'officialisation des relations substantielles » avec les pays avec lesquels il n'a pas de « relations diplomatiques » et à adhérer « à titre gouvernemental » à différentes organisations intergouvernementales et aux institutions spécialisées des Nations Unies. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

R : Nous n'avons pas d'objection vis-à-vis des échanges non-officiels dans les domaines économique, commercial et culturel entre Taiwan et les pays ayant des relations diplomatiques avec la Chine. Par contre, nous sommes contre tout échange officiel entre eux et la signature par eux d'accords à caractère officiel, et nous nous opposons à ce que Taiwan adhère aux organisations internationales réservées uniquement aux Etats souverains.

Les propos que vous venez d'évoquer vont à l'encontre du principe d'une seule Chine et constitue un défi à ce principe universellement reconnu. Ils sont tout à fait erronés et nuisibles. Nous espérons et sommes convaincus que les pays concernés continueront à observer le principe d'une seule Chine, à traiter avec prudence les questions liées à Taiwan et à soutenir le développement pacifique des relations inter-détroit par des actes concrets.

 

Source: Ministère chinois des Affaires étrangères



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