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CHINE - EUROPE
Publié le 10/12/2010
2010 : la relation sino-française se tourne vers le monde

Quarante-six ans se sont écoulés depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France en 1964. Il y a treize ans, en 1997, l'établissement du partenariat global stratégique entre les deux pays a marqué l'entrée de leur relation dans une nouvelle ère. L'année 2010 qui se termine a vu le développement d'une relation mature, stable et tournée vers le monde.

En faisant le bilan de 2010, on constate que ce développement a été particulièrement marqué par les visites mutuelles des dirigeants de haut niveau et les contacts directs fréquents et approfondis lors de réunions internationales.

Ce cycle de visites a commencé par la visite officielle fin 2009 du premier ministre français François Fillon, sur invitation de son homologue chinois Wen Jiabao. En rencontrant M. Fillon, le président chinois Hu Jintao a déclaré qu'il espérait porter le partenariat global stratégique des deux pays à un plus haut niveau. Le président du comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN) Wu Bangguo a affirmé lors de sa rencontre avec le premier ministre français que les relations des deux pays ont dépassé la sphère bilatérale et revêtent une signification globale. Wen Jiabao a avancé quatre propositions sur l'agrandissement de la coopération bilatérale, toutes approuvées par la partie française.

Du 27 avril au 1er mai, le président français Nicolas Sarkozy a effectué avec sa femme une visite d'État de cinq jours en Chine. Il s'agissait de sa deuxième visite d'État en Chine depuis sa prise de fonctions en 2007. Il a assisté en invité d'honneur à la cérémonie d'ouverture de l'Exposition universelle de Shanghai. Cet arrangement diplomatique spécial a illustré les attentes et l'importance que les deux parties attachaient à cette visite. Tout porte à croire qu'elle a eu une forte signification politique. Lors de leur entretien, Hu Jintao a avancé quatre propositions concrètes pour porter le partenariat global stratégique vers un nouveau palier, tandis que Nicolas Sarkozy a précisé que la Chine était un partenaire stratégique crucial de la France et a souhaité que les deux parties renforcent leur coopération et leurs consultations dans les actions internationales multilatérales, dont le sommet du G20. Il a invité le président Hu à se rendre en France au cours de l'année. Le président du comité permanent de l'APN Wu Bangguo et le premier ministre Wen Jiabao ont également exprimé leurs intentions de renforcer la coopération politique bilatérale lors de leur rencontre avec M. Sarkozy.

Par la suite, des visites mutuelles ont été réalisées entre les dirigeants des corps législatifs. En juin, Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée nationale française, a assisté à la Journée du pavillon français à l'Exposition universelle de Shanghai. En juillet, le président du comité permanent de l'APN Wu Bangguo s'est rendu en France. Ces échanges ont démontré l'ambiance amicale très forte, l'élargissement des domaines de coopération et l'élévation du niveau de coopération.

Les relations bilatérales ont atteint leur point culminant au début du mois de novembre, lorsque le président Hu Jintao a effectué une visite d'État couronnée de succès en France. Il s'agissait de sa deuxième visite officielle en France après celle d'État en 2004. Les observateurs ont rapporté que Sarkozy a réservé une réception courtoise spéciale à son homologue chinois : lui-même et sa femme se sont rendus à l'aéroport pour attendre l'avion du président Hu ; il a accompagné les hôtes chinois pour aller à l'Esplanade des Invalides dans le centre de Paris pour une solennelle cérémonie d'accueil ; il a accompagné Hu Jintao à Nice. Au cours des quarante-cinq heures du président chinois en France, il y a eu cinq rencontres entre les deux dirigeants, y compris deux entretiens officiels et deux dîners d'honneur. Les multiples contacts directs ont évidemment dépassé le sens symbolique du protocole diplomatique au plus haut degré. L'échange de visites entre les chefs d'État des deux pays avec un intervalle de six mois seulement est très rare dans l'histoire des relations diplomatiques sino-françaises. Tout montre que les relations politiques des deux pays connaissent un essor sans précédent.

Ce qui intéresse le plus les observateurs politiques, de toute évidence, est la Déclaration conjointe sur le renforcement du partenariat global stratégique. Cette dernière définit dès le début que les deux pays décident de donner une nouvelle impulsion à leur relation, pour bâtir un partenariat global stratégique de type nouveau, mature, stable, basé sur la confiance mutuelle et les bénéfices réciproques, et tourné vers le monde.

Ce document important donne des principes directeurs au développement futur des relations sino-françaises. Dans son discours, le président Hu a exprimé le souhait de la partie chinoise d'enrichir, dans un monde en mutations profondes et complexes, les relations sino-françaises et contribuer au développement d'un partenariat d'égalité entre les grands pays du monde. Pour ce faire, il a avancé quatre propositions : « se respecter mutuellement pour approfondir la confiance stratégique réciproque, avancer avec le temps pour innover dans la coopération concrète, mettre en valeur les atouts pour multiplier les échanges intellectuels et humains, renforcer la concertation pour relever ensemble les défis ».

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