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Publié le 01/07/2015
Georges Didi-Huberman : premier voyage en Chine

 

Georges Didi-Huberman donne une présentation de l'exposition "La mémoire brûle"

à l'OCAT (photo OCAT)

Le milieu de l'art de Beijing est fasciné ces derniers jours par l'arrivée d'un philosophe et historien de l'art français qui est pourtant méconnu de la plupart des Chinois, Georges Didi-Huberman.

Invité par l'OCAT, un centre d'art contemporain à but non-lucratif, ainsi que par l'Ambassade de France en Chine, Georges Didi-Huberman a donné une série de séminaires sur le cinéaste russe de la période soviétique, Sergei M. Eisenstein. Il a également eu un dialogue avec des intellectuels chinois, notamment Zhao Tingyang, fameux philosophe chinois, à l'Institut français de Beijing.

La visite de Georges Didi-Huberman en Chine coïncide avec l'ouverture du nouvel espace de l'OCAT, lieu de recherche et d'exposition, situé à proximité du 4e périphérique sud-est de Beijing. L'exposition inaugurale « La Mémoire brûle », conçue par l'historien de l'art lui-même, témoigne non seulement d'une première rencontre entre le milieu de l'art en Chine et une anthropologie de l'image qui dépasse les frontières hexagonales, mais confirme aussi la vision de l'OCAT de bâtir une des meilleures plates-formes de recherche et d'échange en matière de création contemporaine en Chine.

Auteur de plus d'une cinquantaine d'ouvrages, Georges Didi-Huberman a séduit son public chinois par une expression dotée d'une rare clarté sur ses réflexions, celles-ci étant néanmoins considérées difficiles à maîtriser du fait de l'érudition de l'auteur. Or, au contraire à ce qu'on avait prévu, l'extraordinaire capacité de l'historien de l'art à remettre des notions étrangères aux Chinois dans un contexte interculturel à travers des exemples simples mais riches en sens poétique a réussi à gagner l'esprit du public tout en lui présentant une perspective historique et culturelle plus large sur l'humanité.

L'exposition « La Mémoire brûle » dura jusqu'au 11 octobre, exposant les images collectionnées d'Aby Warburg, historien de l'art allemand qui est à l'origine de l'inspiration pour Georges Didi-Huberman, ainsi que les œuvres de trois artistes européens. D'autres séminaires se poursuivront dans les mois prochains à l'OCAT. Les ouvrages sélectionnés de Georges Didi-Huberman, traduits du français en chinois, seront publiés progressivement avant la fin de l'année prochaine. Pour toute information concernant l'exposition et les séminaires, veuillez contacter directement l'OCAT Beijing : + 8610 6737 5618.

 

Affiche des conférences (photo OCAT)

 

De gauche à droite, Dong Bingfeng, Huang Zhuan, Georges Didi-Huberman,

Pascal Convert, Wang Mingnan (photo OCAT)

 

Pascal Convert, Fragment d’une bibliothèque-cristallisation de “livres perdus”,

 installation, sculpture (papier, verre), 2015 (photo OCAT)

 

Aby Warburg, Mnémosyne Atlas, Panneaux photographiques, 1927-1929,

©London, The Warburg Institute / Georges Didi-Huberman

 

Georges Didi-Huberman (photo OCAT)

 

Source: le Quotidien du Peuple en ligne

 

 



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