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Publié le 16/06/2008
Les nouvelles boutures du patrimoine culturel de l'ethnie Qiang

 

Recueillir des vestiges existants

« En 2005, nous avons surmonté pas mal de difficultés lors de la construction du Musée de l'ethnie Qiang à Beichuan, en collectionnant plus de 500 pièces. Malheureusement, ces trésors ont tous été ensevelis, dont une arbalète à corde en rotin de l'époque des Qing (1644-1911), un objet très rare et presque introuvable aujourd'hui », a poursuivi Luo Shengli.

Actuellement, les sinistrés sont occupés à construire de nouvelles maisons. Si le projet de recueillement ne pouvait pas être lancé à temps, bon nombre de preuves reflétant la culture de l'ethnie Qiang risqueraient de disparaître à jamais.

Selon Song Zhaolin, chaque pièce recueillie devra avoir au moins deux ou trois exemplaires, lesquels seront respectivement conservés dans des musées à trois niveaux : national, provincial et local.

 

Mobiliser à l'échelle nationale

« Malgré une histoire trois fois millénaire, l'ethnie Qiang ne compte maintenant que 300 000 habitants. Dans quels aspects exerce-t-elle une influence sur d'autres groupes ethniques de Chine ? », s'est demandé M. Feng Jicai, vice-président de la Fédération des Homme de Lettres et des Artistes de Chine. Outre la flûte, la broderie typiques et le village à l'allure de forteresse que l'on a déjà connus, y a-t-il encore des choses que l'on ignore complètement ? Des experts ont émis en commun une lettre d'initiative, en vue de pousser les spécialistes intéressés à rendre publiques leurs découvertes de recherche et à apporter leur part de contribution dans le sauvetage de cette vieille culture.

« En tout état de cause, il appartient à l'homme de faire ce travail à long terme, c'est pourquoi il faut envoyer suffisamment d'intellectuels aux régions sinistrées », a insisté Luo Shengli. Son appel a immédiatement été soutenu par M. Tao Lifan, professeur de l'Université centrale des minorités nationales. Ce dernier a exprimé que de nombreux docteurs en ethnologie aspiraient à se rendre sur place pour oeuvrer en commun à la protection des vestiges.

 

Conserver une racine vivante

Selon Yan Junqi, les autochtones vont reconstruire leurs habitations à un autre endroit en raison du blocage de l'emplacement du district de Beichuan. « Il faudra laisser les habitants locaux continuer à vivre ensemble lors de la reconstruction, pour garantir l'intégrité de la racine de leur groupe en faveur de la protection successive de leur vie et culture », a-t-il conclu. (Rédigé par Yang Jiaqing)

 

 

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