Un biologiste travaille dans le laboratoire de biologie de l'Université de Campinas (UNICAMP) à Campinas au Brésil, le 11 février 2016.  

A court terme, il faut privilégier le diagnostic et la prévention dans la lutte contre le virus Zika, plutôt que le développement de solutions thérapeutiques, estiment des experts internationaux à l'issue de trois jours de consultations organisées à Genève parl'Organisation mondiale de la santé (OMS). 

Les experts ont établi trois options prioritaires pour faire avancer la recherche et le développement dans la lutte contre le virus Zika à court terme. 

-- développer des tests de diagnostic multiples pour les "flavivirus", à savoir des virus liés au Zika, tels que la dengue et le chikungunya, en plus des tests plus traditionnels. 

-- développer des vaccins préventifs "tués" ou "inactivés" pour les femmes en âge de procréer. 

-- développer des outils innovants de contrôle des vecteurs, capables de réduire la population des moustiques responsables de la transmission du virus. 

"Le virus Zika induit une infection bénigne et surtout sans danger pour la majorité des patients", a souligné la directrice générale adjointe en charge de la recherche et du développement à l'OMS, Dr Marie-Paule Kieny. 

"Pour cette raison, le traitement du virus semble moins prioritaire à ce stade. Le besoin le plus urgent est le développement d'outils de diagnostic et de prévention (...) et protéger les femmes enceintes et leurs bébés", a-t-elle ajouté. 

Au 2 mars, 67 entreprises et instituts de recherche travaillent déjà sur un certain nombre de produits: 31 sur des tests de diagnostic, 18 sur des vaccins, 8 sur des traitements et 10 sur des solutions de contrôle vectoriel, a précisé l'OMS. 

A ce jour, aucun vaccin ou traitement n'a été testé sur l'homme. 

Source: Xinhua