Dr. Igor-Mathieu GONDJE-DACKA   

La Chine, frappée à la fin de l’année 2019 par l’épidémie de coronavirus (COVID-19), désormais considérée comme une pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a démontré aux yeux du monde qu’elle demeure et reste la locomotive de la croissance mondiale et également le vecteur de développement de la communauté de destin pour l’humanité prônée par Son Excellence Xi Jinping, Président de la République populaire de Chine.    

Rappelons que le COVID-19 est une pneumopathie respiratoire émergente pour laquelle il n’existe encore aucun traitement préventif ou curatif capable d’empêcher la propagation du coronavirus à son origine.    

Pour faire face à la propagation de ce virus, le gouvernement chinois a mis en place des mesures restrictives, et renforcer le système de surveillance épidémiologique en renforçant la capacité préventive, de diagnose et d’intervention des services, ce qui a connu un succès sans précédent pour stopper et anéantir la propagation du virus.    

La Chine a connu au premier trimestre 2020 une récession « technique » suite à l’apparition de COVID-19 qui a un impact à court-terme sur son économie, dont beaucoup économistes pensent que le monde assiste à l’effondrement de l’économie chinoise. Le peuple chinois se montre encore fort et résilient pour faire rebondir son économie, le gouvernement chinois a très vite mis en place, une politique de relance économique dont la Banque centrale chinoise a annoncé qu’elle injecterait 1 200 milliards de yuans (173,8 milliards de dollars) afin de soutenir l’économie nationale, ébranlée par COVID-19, ce qui fera toujours de la Chine le stabilisateur de l’économie mondiale et locomotive de la croissance mondiale. Ceux qui parient sur l’effondrement de l’économie chinoise pourraient se tromper, car les fondamentaux économiques de la Chine sont sains et la structure s’optimise, malgré le ralentissement des activités économiques au premier trimestre.    

Le COVID-19 qui a rapidement traversé les frontières de l’Asie se paie un tour du monde. La seule façon d’endiguer la propagation du virus est de mettre en place des mesures restrictives ou barrières (écoles fermées, évènements annulés et confinement sont devenus courants) à l’échelle d’un pays. C’est ce que nous vivons depuis quelques semaines.   

Les États-Unis ont décrété, l’état d’urgence pour combattre la pandémie, en interdisant l’accès à son territoire aux pays européens et cela pourrait être étendue à d’autres pays. La France quant à elle, a annoncé l’interdiction des rassemblements, fermeture des crèches, écoles, etc. Le Maroc a suspendu tous les vols de la Royal Air Maroc (RAM) à destination et en provenance des pays européens, la fermeture des établissements éducatifs, les instituts de l’enseignement traditionnel et les écoles coraniques. La République Centrafricaine qui a enregistré un seul cas jusqu’à présent a édicté les mesures de la mise en quarantaine de tout voyageur ayant séjourné dans un pays avec transmission locale du coronavirus dans les 14 jours précédant l’arrivée en RCA.    

La pandémie de COVID-19 prend de l’ampleur en Afrique, même si le continent reste jusqu’à présent moins touché. Le monde entier tourne vers la Chine pour solliciter de l’aide pour stopper la propagation du virus sur la base du modèle établi et expérimenté pour contrôler la pandémie.   

La Chine généreuse confirme son rôle de vecteur de développement de la communauté de destin pour l’humanité en apportant une aide à l’Italie dont le système sanitaire est saturé, en lui envoyant un millier de respirateurs artificiels et deux millions de masques.   

Le peuple chinois mérite l’admiration et le respect pour sa détermination à lutter contre la pandémie COVID-19 en démontrant qu’il est un peuple fort et résilient. 

Enseignant-Chercheur à l’Université de Bangui et à l’Institut Sous régional de Statistique et d’Economie Appliquée (ISSEA)  

Président de l’Association pour la Promotion du Développement de la Communauté Chine-Afrique (APDCAC)