Des candidates hôtesses de l'air apprennent des techniques d'auto-défense du wing chun, un art martial chinois, dans le Sichuan, au sud-ouest de la Chine.

Beaucoup de femmes chinoises sont désireuses d'apprendre les techniques d'auto-défense à la suite des agressions et d'une tentative d'enlèvement d'une femme dans un hôtel de Pékinm qui a déclenché une colère répandue. 

Un enregistrement vidéo publié mardi dernier montre comment un homme a étranglé une femme et tenté de la tirer dans le couloir d'un hôtel Yitel dans le district de Chaoyang, à l'est de Beijing.

La victime, en voyage d'affaires à Beijing, a confirmé sur son compte Weibo que l'agression, se produisant sous la caméra de surveillance de l'hôtel, a duré entre cinq et six minutes.

Un membre du personnel de l'hôtel est vu regardant la victime sans intervenir, bien que la femme ait crié "Au secours" et "Je ne le connais pas". 

L'agresseur de 24 ans, surnommé Li et originaire de la province du Henan, a été arrêté, et l'hôtel, géré par le groupe Homeinns, a arrêté son activité, mais l'incident a suscité à la fois la colère généralisée et la panique, surtout chez les femmes.
Des lignes directrices pour les femmes sur la façon d'éviter le danger lors qu'elles sont seules se sont rapidement propagées sur Internet et les enseignants d'arts martiaux ont donné des leçons sur les médias sociaux.

Dans le Sichuan, plus de 100 candidates hôtesses de l'air apprenaient l'art martial chinois du wing chun pour l'auto-défense et ont appelé les gens à se comporter vertueusement lorsqu'un crime a lieu.
"Nous avons tellement peur en voyant une jeune fille être attaquée comme ça. Si nous gardons le silence dans des moments de ce genre, peut-être un jour nous allons souffrir toutes comme la victime dans l'hôtel de Pékin", a averti une fille de Shandong. "En aidant les autres, nous nous aidons aussi".

Source : Xinhua