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45ème anniversaire du rétablissement de la Chine à son siège légitime à l'ONU

Jia Lieying  ·  2016-11-02  ·   Source: Beijing Information
Mots-clés: Chine; ONU

Le 25 octobre 1971, la 26ème session de l'Assemblée générale de l'ONU a décidé de restituer à la République populaire de Chine son siège légitime à l'ONU, témoignant ainsi de son respect pour la souveraineté de la Chine, pour les droits du peuple chinois ainsi que de son respect pour l'organisation elle–même.

L'ONU est la plus grande organisation mondiale et la Chine est l'un de ses membres fondateurs. En raison de l'alternance du pouvoir en Chine et de la Guerre froide, la République populaire de Chine a été écartée par l'ONU pendant une longue période. L'organisation n'était donc pas complète. L'Ambassadeur de France auprès des Nations unies s'est félicité du rétablissement de la Chine à son siège légitime en disant que la situation d'injuste et d'absurdité a pris fin, tandis que l'Ambassadeur américain a souligné que l'ONU pourrait mieux refléter la réalité mondiale avec l'arrivée des Chinois.

En 45 ans, la Chine est devenue un grand pays responsable. L'ONU doit de son côté s'améliorer pour faire face à la complexité de la situation internationale.

A partir de sa fondation en 1945, l'ONU a révisé trois fois sa Charte pour accroître le pouvoir de l'Assemblée générale et améliorer le mécanisme du secrétariat général. La crise financière a aussi pu être résolue grâce à la réforme budgétaire. Mais la réforme du Conseil de sécurité piétine.

Aujourd'hui, l'appel à la réforme de l'ONU se concentre sur le Conseil de sécurité, notamment le droit de veto de ses cinq membres permanents. En fait, au début de sa fondation, déjà, les autres pays s'y sont vivement opposés. Une quarantaine d'entre eux, avec l'Australie à leur tête, avaient proposé de réduire ou de supprimer le droit de véto. L'opinion des grandes puissances avait finalement triomphé selon les principes de la realpolitik.

Après la Guerre froide, la lutte pour l'augmentation du nombre des membres du Conseil de sécurité et l'élargissement du droit de veto s'est ravivée. L'Allemagne, le Japon et des pays émergents ont tenté de se partager le pouvoir. En 2004, lors de la 59ème Assemblée générale, l'Allemagne, le Japon, l'Inde et le Brésil ont proposé un projet pour devenir membres permanents dans le cadre de la réforme de l'ONU. Ce projet a été refusé par la Chine, les Etats–Unis et la Russie.

En fait, la réforme de l'ONU ne peut s'effectuer que dans le cadre de la Charte. C'est ce que stipule l'article 108 de la Charte : « Les amendements à la présente Charte entreront en vigueur pour tous les membres des Nations Unies quand ils auront été adoptés à la majorité des deux tiers des membres de l'Assemblée générale et ratifiés, conformément à leurs règles constitutionnelles respectives, par les deux tiers des membres de l'Organisation, y compris tous les membres permanents du Conseil de sécurité. »

Les trois derniers amendements de la Charte concernent seulement l'augmentation du nombre des membres non permanents du Conseil de sécurité et des membres du Comité économique et social, mais l'entrée de nouveaux membres permanents, notamment avec un droit de veto, est un réajustement structurel fondamental : un tel acte peut influencer l'orientation et l'efficacité de l'Organisation, d'où la vigilance des grands pays.

Le gouvernement chinois soutient la réforme du Conseil de sécurité en insistant sur le fait qu'elle donne la priorité aux préoccupations des pays en développement, en particulier des pays africains ; qu'il est nécessaire de chercher une solution globale au lieu d'une solution par étape, laquelle est susceptible d'augmenter l'instabilité de la réforme ; que les démarches doivent se conformer aux principes d'ouverture, de transparence, d'inclusivité et de guidance des pays membres, s'axer sur les négociations intergouvernementales et viser le renforcement de l'autorité, de la représentativité et de l'efficacité de l'ONU.

Depuis 1971, la contribution de la Chine a été importante. A l'avenir, le lien entre la Chine et l'ONU sera plus étroit. La Chine fournit de plus en plus de produits publics ; elle continuera de soutenir fermement la Charte des Nations Unies et contribuera davantage au bien-être de l'humanité. Nous sommes persuadés que sous la direction du nouveau secrétaire général, Antonio Guterres, l'ONU va jouer un rôle important dans le maintien de la paix mondiale, dans le renforcement du développement commun, dans la promotion de la coopération internationale, dans l'établissement d'une nouvelle relation internationale avec en son centre la coopération gagnant-gagnant, et dans la création d'une communauté de destin de l'humanité.

(L'auteur est directeur de l'Institut des relations internationales de l'Université des langues et des cultures de Beijing et directeur du Centre de recherche de l'ONU)

 

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