(Loey Felipe/ONU/Distribution via Xinhua) 

Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a de nouveau appelé lundi à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza alors que le conflit dure depuis 100 jours.

Il existe une solution pour aider à résoudre tous les problèmes liés au nombre sans précédent de victimes civiles, aux conditions humanitaires catastrophiques à Gaza, au sort des otages et aux tensions qui se propagent dans toute la région, a déclaré M. Guterres aux journalistes. "Nous avons besoin d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat", a-t-il souligné.

Outre les atrocités commises à Gaza, le chaudron de tensions en Cisjordanie occupée est en ébullition, avec une violence accrue aggravant la crise budgétaire déjà désastreuse pour l'Autorité palestinienne. Par ailleurs, a-t-il averti, les tensions sont également extrêmement vives en mer Rouge et au-delà et il pourrait bientôt être impossible de les contenir.

"Je suis très préoccupé par les échanges de tirs quotidiens de part et d'autre de la Ligne bleue. Cela risque de déclencher une escalade plus large entre Israël et le Liban et d'affecter profondément la stabilité régionale", a-t-il déclaré. "Je suis profondément inquiet de ce qui se passe. Il est de mon devoir de transmettre ce message simple et direct à toutes les parties : arrêtez de jouer avec le feu de part et d'autre de la Ligne bleue, désamorcez la situation et mettez un terme aux hostilités, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité."

Cent jours après le début du conflit, la situation humanitaire à Gaza est indescriptible. Aucun endroit ni aucune personne n'est en sécurité. Les personnes traumatisées sont poussées vers des zones de plus en plus restreintes du sud, qui deviennent encombrées d'une manière intolérable et dangereuse, a estimé le chef de l'ONU.