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Les Etats-Unis avaient synthétisé un coronavirus de type SRAS en 2008

  ·  2021-08-06  ·   Source: Beijing Information
Mots-clés: Etats-Unis; SRAS; père du coronavirus

« Nous faisons ici le rapport de la forme de vie la plus grande, la plus synthétisée artificiellement et la plus reproductible. » Un article publié dans les Actes de l’Académie nationale des sciences aux Etats-Unis (PNAS) en 2008 décrit avec fierté dans le résumé que « cette étude a réalisé la conception initiale, la synthèse et l’activation d’un coronavirus de type SRAS d’une longueur totale de 29,7 kb ». L’article explicite ce processus en détail et précise en particulier que ce virus artificiel peut non seulement infecter les souris, mais aussi envahir les cellules épithéliales des voies respiratoires humaines.

L’un des auteurs est Ralph S. Baric, professeur au département d’épidémiologie de l’Université de Caroline du Nord, connu sous le nom de « père du coronavirus ». « Nous avons maintenant la capacité de concevoir et de synthétiser divers coronavirus de type SRAS », a-t-il expliqué pour présenter ce dont son équipe est capable.

La conception et la synthèse du coronavirus, fruit de 30 ans de recherches

Le nouveau coronavirus est une espèce semblable au SRAS et M. Baric est capable de les concevoir et de les synthétiser.

L’article précise que les termes de « conception » et de « synthèse » signifient qu’un virus peut être créé sans avoir besoin d’être présent dans la nature, mais uniquement en utilisant des « fragments » d’ADN synthétisés commercialement. C’est comme l’assemblage de pièces d’un Lego. Il faut non seulement mettre bout à bout 30 000 fragments de séquence génétique (la nouvelle séquence d’acide nucléique du coronavirus est plus longue, environ 30 kb), puis procéder à leur activation pour envahir les cellules (la production de virus à ARN nécessite également le processus de transcriptase inverse, avec la régénération et la récolte).

Il a fallu près de 30 ans de recherche à M. Baric pour arriver à ce résultat. En 1989, il a publié ses recherches sur la recombinaison des gènes viraux et fait appel depuis à la biologie moléculaire pour analyser, manipuler et créer des coronavirus. Depuis 1983, il a publié plus de 400 articles en son nom ou en tant que directeur de recherche, dont 268 articles sur le coronavirus.

En 2002, il a dirigé l’équipe qui a réalisé la première opération de génétique inversée du virus de l’hépatite du rat par assemblage de fragments. En s’appuyant sur ce système, les scientifiques peuvent mener des recherches in vivo et comprendre le rôle de chaque gène dans l’interaction entre le virus et son hôte à travers sa modification génétique ou structurale. Les virus n’ont ni « tête », ni « bras », ni « torse » et il est impossible de connaître leurs fonctions d’un seul coup d’œil. Ce système donne donc à M. Baric la capacité de « découper un bœuf comme un habile boucher », selon l’adage chinois.

Ces travaux ont tous effectué des percées, c’est pourquoi M. Baric dispose de tout un arsenal de techniques consistant à disséquer le virus pour ensuite l’activer. Il peut même remplacer ses « composantes » et créer ce qu’il souhaite par recombinaison. Un savoir-faire hors de la portée des autres.

La mortalité du virus avérée, M. Baric a bénéficié de financements

Les coronavirus provoquaient rarement des maladies zoonotiques avant 2003, et même les personnes infectées ne présentaient que de légers symptômes de la rhinite. Par exemple, le virus de l’hépatite du rat (MHV) que M. Baric a étudié ne peut pas infecter les humains, ce qui a rendu l’étude du coronavirus difficile, ses demandes de financement ayant en effet été rejetées à plusieurs reprises. Désespéré, il a pensé abandonner sa carrière de chercheur et même envisagé de devenir maître-nageur-sauveteur ou entraîneur de natation. En 2003, le SRAS a néanmoins prouvé que le coronavirus pouvait être mortel, donnant un nouvel essor à ses recherches.

Après l’épidémie de SRAS, les financements pour son laboratoire ont afflué. Il a publié de nombreuses études sur le mécanisme et le traitement des virus du SRAS et du MERS, et également obtenu un grand nombre de brevets pour des technologies de fabrication virale.

Ces hauts et ces bas lui ont fait comprendre qu’il ne suffisait pas de fabriquer le coronavirus, mais que pour bénéficier d’un soutien continu dans ses recherches, il devait le rendre infectieux, transmissible et pathogène.

Disposant de financements, son équipe a utilisé la technologie de la recombinaison génétique pour cultiver un grand nombre de coronavirus en mutation constante à chaque génération. En août 2006, une mutation causant la mort rapide de souris a fait son apparition : elle pouvait infecter les humains et provoquer une pneumopathie et un taux de mortalité plus élevé.

M. Baric a ainsi mené des recherches plus approfondies au cours des années suivantes, notamment en utilisant des échantillons issus du Parc animalier du Maryland pour étudier les mécanismes de l’infection et obtenir un éventail plus large en termes de capacité infectieuse.

Les recherches de M. Baric en lien avec Fort Detrick

En 2006, M. Baric a écrit un article avertissant que la technologie de synthèse de séquences virales pouvait potentiellement être utilisée pour fabriquer des armes biologiques de destruction massive. Si un tel article est un avertissement aux yeux des personnes éprises de paix, pour les fauteurs de guerre, un tel « avertissement » sert indubitablement de « publicité ».

Parmi les inventeurs de ses multiples brevets, on trouve des chercheurs de Fort Detrick (situé à Frederick, dans le Maryland). Par exemple, la capture d’écran ci-dessous du système de recherche de brevets américain répertorie le personnel de Fort Detrick en tant que co-inventeurs. Cette approche est plus propice au partage confidentiel des brevets, ce qui fait que le personnel du laboratoire de Fort Detrick n’aura plus à payer pour les préparations futures de virus.

 

Il faut enquêter pour savoir si le « père du coronavirus » maîtrise d’autres armes virales

En novembre 2008, l’article mentionné en introduction avait attiré l’attention de nombreux médias.

Depuis de nombreuses années, M. Baric, sous couvert de recherches sur le virus du SRAS, pratique en réalité la création et la transformation du coronavirus. L’étude décrite dans l’article est depuis longtemps la routine dans son laboratoire. Quelles sont donc les armes virales mettant en danger la santé de toute l’humanité entre ses mains ? Une enquête s’impose d’urgence.

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