Le président américain Donald Trump a annoncé mardi à Washington que les États-Unis allaient se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien, un accord historique signé en 2015.

M. Trump a annoncé cette décision dans un allocution télévisée, ajoutant qu'il ne signerait pas le décret d'abandon des sanctions sur l'Iran liées à son activité nucléaire.

M. Trump a réaffirmé sa position dure sur cet accord, estimant que celui-ci n'avait pas empêché l'Iran de développer des armes nucléaires ou de soutenir le terrorisme dans la région.

L'occupant de la Maison Blanche a insisté sur la nécessité de cette décision bien qu'il reconnaisse dans son discours que l'Iran a respecté sa part de cet accord.

Par la suite, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a déclaré dans une annonce que les États-Unis "travailleront avec (leurs) alliées pour trouver une solution réelle, complète et durable à la menace iranienne".

"Nos efforts vont plus loin que la seule menace nucléaire, et nous travaillerons avec nos partenaires en vue d'éliminer la menace du programme de missiles balistiques iraniens, de mettre fin à ses activités terroristes dans le monde entier, et de bloquer son activité menaçante au Moyen-Orient et ailleurs. Dans le cadre de cet effort mondial, les sanctions entreront pleinement en vigueur et rappelleront au régime iranien l'isolement diplomatique et économique qui découle de leurs activités imprudentes et malveillantes", a commenté le responsable diplomatique américain.

Dans son allocution, M. Trump a également annoncé que M. Pompeo se rendrait en République populaire démocratique de Corée (RPDC) pour y préparer sa rencontre avec le dirigeant suprême de ce pays, Kim Jong Un. Le président a indiqué auparavant qu'il annoncerait "très prochainement" la date et le lieu de cette rencontre.