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Un cas d'école

Ge Lijun  ·  2019-11-14  ·   Source: Chinafrique
Mots-clés: projet Hope; Afrique; éducation
 

 

Des étudiants en Tanzanie apprennent à utiliser des ordinateurs portables dans une école Hope. (Photo : FDJC)

Dans la bibliothèque de l'école primaire de Kibii, située à environ 42 km à l'est de Nairobi, la capitale kényane, les enfants affichent de grands sourires : ils viennent de recevoir un lot de livres tout neufs. Cet arrivage est un parfait ajout au nouveau bâtiment de l'école, qui a ouvert ses portes il y a à peine cinq ans. Les livres et le bâtiment scolaire ont un point en commun : ils ont tous été offerts dans le cadre d'un projet chinois.

Le projet Hope Chine-Afrique a été lancé conjointement par le groupe chinois TOJOY et la Fondation pour le développement de la jeunesse de Chine (FDJC), une ONG chinoise, en 2011. Ce projet d'assistance internationale vise à aider les zones rurales les plus pauvres d'Afrique à améliorer leur environnement scolaire par la construction d'écoles, le don de matériel pédagogique et l'envoi de bénévoles sur place.

« Le partenariat sino-africain est fondé sur l'amélioration des moyens de subsistance de la population. À ce titre, l'éducation est le moyen le plus durable de réduire la pauvreté », a déclaré Xu Zhibing, dirigeant exécutif de la FDJC.

Destination Afrique 

Le projet Hope existe depuis longtemps en Chine, où il soutient les élèves et la construction d'écoles primaires dans des régions pauvres et isolées. Cependant, la FDJC a dû faire beaucoup d'efforts pour mettre en œuvre un projet semblable sur le continent africain. Au début de 2011, la FDJC a effectué des visites de recherche en Tanzanie, au Kenya, au Burundi, au Rwanda et dans d'autres pays africains pendant plusieurs mois. Les responsables de la fondation ont établi des liens avec les gouvernements, les entreprises et les écoles dans les pays retenus, en plus de discuter avec les ambassades chinoises sur place.

Enfin, le 9 mars 2011, des représentants de la FDJC, des donateurs et du ministère tanzanien de l'Éducation ont participé à la cérémonie marquant le début des travaux de la première école primaire Hope en Tanzanie.

Selon la FDJC, en date d'août 2015, le projet avait reçu plus de 40 millions de yuans (5,6 millions de dollars) en dons offerts par des entreprises chinoises, lui permettant de construire 23 écoles primaires en Tanzanie, au Kenya, au Burundi, au Rwanda et en Namibie accueillant des dizaines de milliers d'élèves. Le projet a aussi fourni des systèmes d'éclairage à énergie solaire, d'alimentation électrique et de récupération des eaux de pluie.

Le projet Hope va au-delà de la construction des bâtiments. En mars 2017, le projet a étendu ses activités à la fourniture de manuels scolaires et d'autres matériels didactiques. Au Kenya, en moyenne, le ratio est d'un manuel scolaire pour trois élèves, selon le gouvernement.

« La pénurie est due au manque de ressources et au coût élevé des manuels, il est donc difficile de remplacer les livres anciens et usés », a expliqué à China Daily Africa Habat Sheikh Abdi, directeur de l'éducation de base au ministère de l'Éducation du Kenya. Selon lui, le projet Hope contribuera dans une large mesure à améliorer les infrastructures éducatives et à hausser les niveaux d'alphabétisation, en particulier dans les quartiers à faible revenu où les parents ont du mal à subvenir à leurs besoins.

Jusqu'à présent, la FDJC a ouvert 10 écoles au Kenya, fournissant à chacune 5 340 livres ainsi que des étagères. À long terme, son objectif est d'accroître les chances des élèves de contribuer efficacement au développement de leur pays.

L'école primaire de Kibii compte environ 400 élèves, la plupart vivant dans les bidonvilles situés près de l'école. « Les parents sont très contents de voir leurs enfants étudier ici », s'est réjoui Michael Ngugi, l'un des directeurs de l'école.

Une école primaire Hope au Burundi. (Photo : FDJC) 

Plus d'efforts 

Mathare est le deuxième plus grand bidonville de Nairobi, où vivent près de 700 000 personnes. Située au cœur du bidonville, l'école Chang Rong Light Center a longtemps souffert d'une pénurie d'enseignants.

Or, après sa reconstruction en août 2014 par un groupe de jeunes bénévoles chinois, l'école est devenue une oasis pour les enfants défavorisés à la recherche d'une meilleure éducation et de réconfort émotionnel.

Yin Binbin, le bénévole chinois à l'origine du projet, s'est dit bouleversé par les conditions difficiles lors de sa première visite sur place. Il a aussitôt lancé une campagne de don en ligne. Avec d'autres bénévoles chinois, ils ont embauché des travailleurs locaux et construit une nouvelle école en un peu plus de 30 jours.

Selon David Matinde, directeur de l'école, les administrateurs sont maintenant débordés par le regain de popularité de leur établissement. « Depuis la reconstruction, le nombre d'inscriptions a grimpé de 230 à 304 élèves. Nous avons recruté des enseignants hautement qualifiés qui sont impressionnés par les installations modernes », a-t-il expliqué à l'agence Xinhua.

M. Matinde, âgé de 41 ans, travaillait à l'origine dans une école d'élite avec un salaire élevé. Il y a onze ans, il a quitté son emploi et est venu à l'école primaire de Mathare, qui ne comptait qu'une classe, 50 élèves et deux enseignants à ce moment. Au cours des deux premières années, il n'avait presque aucun revenu et il a dû vendre sa maison en ville et déplacer sa famille dans un quartier proche du bidonville. Malgré toutes ces difficultés, M. Matinde n'a pas baissé les bras.

« Je suis convaincu que l'éducation peut changer le destin de ces enfants », a-t-il lancé. Après dix ans, les changements sont énormes : l'école compte maintenant sept salles de classe, sept enseignants et plus de 300 élèves.

« Les ONGs chinoises mènent activement des projets d'assistance sociale en Afrique afin d'aider les populations locales à résoudre leurs difficultés, ce qui a contribué de manière positive à renforcer les liens d'amitié entre les deux peuples, à promouvoir les échanges culturels et à développer les relations bilatérales », a affirmé Xin Shunkang, ancien ambassadeur chinois en Namibie, lors de l'inauguration d'une école primaire Hope en 2015.

Située dans la région d'Omaheke en Namibie, l'école a été construite par une entreprise chinoise. Auparavant, les étudiants devaient parcourir plus de 10 km à pied pour se rendre à l'école. Couvrant environ 1 500 m, l'école compte 13 salles de classe, un bureau, une salle polyvalente et un terrain de sport, et peut accueillir près de 600 étudiants.

 

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