Selon les autorités locales qui ont annoncé l'information le 12 janvier, le nombre de fumeurs à Beijing était de 3,99 millions en 2017, soit 1,1 point de pourcentage de moins depuis que l'interdiction de fumer a été imposée par la ville en juin 2015.

D'après la Commission municipale de la santé et de la planification familiale, cela représente 200 000 fumeurs de moins dans la ville depuis deux ans et demi.

Les instituts médicaux de Beijing ont offert des services de sevrage tabagique à plus de 7,4 millions de personnes, et 61 hôpitaux de la ville ont ouvert des cliniques de désaccoutumance au tabac.

Beijing a mis en œuvre ce qui a été considéré comme « l'interdiction de fumer la plus stricte de l'histoire » le 1er juin 2015, interdisant de fumer dans les lieux publics fermés, les lieux de travail et les transports en commun.

En 2017, 95% des lieux inspectés fonctionnaient conformément à la réglementation, soit beaucoup plus que les 77% prévus à la mi-2015, les établissements médicaux, les écoles et les hôtels étant les mieux placés. En revanche, les cybercafés et les KTV -les fameux karaoke- ont tendance à enfreindre la réglementation plus fréquemment.

« Nous allons intensifier les contrôles en 2018 et continuer à mener des inspections surprise et ciblées, et nous encourageons le public à nous signaler toute violation », a déclaré Liu Zejun, membre de la Commission.

Plus de 14 800 bénévoles ont aidé à traiter 4 547 plaintes liées au tabagisme à Beijing en 2017. Leur service combiné a atteint 77 000 heures.